Citations sur corneille

Ô combien d'actions, combien d'exploits célèbres Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres !

Préparez-vous à voir par toute votre terre Ce qu'ont de plus affreux les fureurs de la guerre

C'est là que sur mon trône avec plus de splendeur Je puis honorer Rome en son ambassadeur

Il croit que le climat, en dépit de la guerre, Pourra prêter l'épaule au monde chancelant

Prenez donc en ces lieux liberté tout entière

Ils n'osent plus douter de nous avoir surpris

Il présenta mon coeur aux yeux qui le charmèrent, Il prépara mon âme aux feux qu'ils allumèrent

Mais quel mauvais démon devers nous le conduit ?

L'un voit aux mains d'autrui ce qu'il croit mériter, L'autre, un désespéré qui peut trop attenter

Les rois impunément dédisent leurs sujets

Rome est sujette d'Albe, et vos fils sont défaits

Le temps est un trésor plus grand qu'on ne peut croire

Je sens au fond du coeur mille remords cuisants Qui rendent à mes yeux tous ses bienfaits présents

Quand dans le sein d'Araspe un poignard enfoncé Le jette aux pieds du prince

Je ris d'un désespoir qui n'a que des paroles

Ce grand coup doit tomber plus insensiblement

Pensez-y, belle marquise, Quoiqu'un grison fasse effroi, Il vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi

Et le moindre moment d'un bonheur souhaite Vaut mieux qu'une si froide et vaine éternité [la gloire]

[Elle] lui gagnerait le coeur d'un prince libéral, Et de tous ses trésors l'abandon général

Qui que ce soit des deux, il doit se consoler De la mort d'un tyran qui voulait l'immoler

D'où l'on peut tirer une conséquence infaillible, que, si le plus jeune des deux frères était en âge de se marier quand César partit d'Égypte, l'aîné en était capable quand il y arriva, puisqu'il n'y tarda pas plus d'un an

Je vois sur la frontière une puissante armée

Le duc.... L'attendait à main forte, et, lui fermant le pas : à lui seul, nous dit-il, mais ne le blessons pas

Pour ne vous rien feindre, Je crois l'aimer assez pour ne pas la contraindre

Cet inépuisable enjouement Qui d'un chagrin trop juste a de quoi vous défendre