Citations sur corneille

Et leur division que je vois à regret, Dans mon esprit charmé jette un plaisir secret

Jusques où n'ont été leurs saintes abstinences ? Jusques où n'ont-ils su pousser Le zèle de voir avancer Les fruits de tant de pénitences ?

Cette haute vertu qui règne dans votre âme....

J'entreprendrais sur elle à l'accepter de vous

Aime assez ton mari pour n'en triompher point

[Antiochus] Un peu trop lent peut-être à servir ma colère

Allons à nos martyrs donner la sépulture, Baiser leurs corps sacrés, les mettre en digne lieu

Il se saisit du port, il se saisit des portes, Met des gardes partout

On est toujours trop prêt quand on a du courage

Mes crimes, en vivant, me la pourraient ôter [la vie céleste]

Ils semblent, comme moi, servir une maîtresse

Seigneur, que vous dirai-je, après des avantages Qui sont même trop grands pour les plus grands courages ?

De si faibles sujets troublent cette grande âme !

Rodrigue de ma part n'a rien à redouter

Un tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes

Quand nous traitons quelque histoire écartée, dont ils ne trouvent rien dans leur souvenir

L'hymen où je prétends ne peut trouver d'amorces Au milieu d'une ville où règnent les divorces

Leurs vaillantes mains Se tremperont bien mieux au sang des Africains

Être allié de Rome et s'en faire un appui, C'est l'unique moyen de régner aujourd'hui

Épargnez-moi des pleurs qui coulent à ma honte

Mais après ce nuage en l'air évaporé

Mais hier, quand elle sut qu'on avait pris journée, Et qu'enfin la bataille allait être donnée

Une chose, il est vrai, fait souvent balancer, Attiédit en plusieurs l'ardeur de s'avancer, Et dès les premiers pas les retire en arrière

Et vous qu'avec tant d'art cette feinte a voilée, Recours des impuissants, haine dissimulée, Digne vertu des rois, noble secret des cours

Ce triste et fier honneur m'émeut sans m'ébranler