Citations sur corneille

Je sais ce que je dois au souverain bonheur Dont me comble et m'accable un tel excès d'honneur

Et César, dans la place Ruisselante du sang de cette populace

Que peut-on m'ordonner que mon bras n'accomplisse ?

Tout autre que mon père L'éprouverait sur l'heure

Qui ravit un État peut ravir une femme ; L'adultère et le rapt sont du droit des tyrans

Mais commander ici vaut bien servir ailleurs

Les Parthes.... tantôt vainqueurs, tantôt presque enfoncés, Sur l'une et l'autre armée également heureuse, Virent longtemps voler la victoire douteuse

Ce n'est point mon humeur de refuser qui m'aime ; Et, comme c'est m'aimer que me faire présent, Je suis toujours alors d'un esprit complaisant

Cette faveur si pleine et si mal reconnue, Par un mortel reproche à tous moments me tue

Si vous voulez réfléchir sur la narration de Curiace dans l'Horace, vous trouverez qu'elle fait tout un autre effet

Et le combat cessa faute de combattants

Faites-lui perdre temps tandis qu'en assurance La galère s'éloigne avec son espérance

Aristie.... à qui.... Je rapporte avec joie et ma main et ma foi ; Je ne dis rien du coeur, il tint toujours pour elle

Un tissu de cheveux Que reçut Don Fernand pour arrhes de mes voeux

Je demeure immobile et mon âme abattue Cède au coup qui la tue

Et, comme notre esprit jusqu'au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir, Il se ramène en soi n'ayant plus où se prendre, Et, monté sur le faîte, il aspire à descendre

Seigneur, qui des mortels eût jamais osé croire Qu'un nom à qui la guerre a trop fait applaudir, Dans l'ombre de la paix trouvât à s'agrandir ?

Perfide généreux, hâte-toi d'embrasser Deux princes impuissants à te récompenser

La nature et l'amour ont leurs droits séparés

Ainsi tous les acteurs d'une troupe comique, Leur poëme récité, partagent leur pratique

Ainsi l'ont autrefois versé [leur sang] Brute et Manlie ; Mais leur gloire en a crû loin d'en être avilie

Ce bonheur a suivi leur courage invaincu, Qu'ils ont vu Rome libre autant qu'ils ont vécu

Combats pour m'affranchir d'une condition Qui me livre à l'objet de mon aversion

Vous en êtes la cause encor qu'innocemment

Car enfin n'attends pas que j'abaisse ma haine