Citations sur corneille

Voyez quel contre-temps Attale prend ici

Et vient sacrifier à votre élection [que vous ferez d'un de nous] Toute notre espérance et notre ambition

Et toi-même des tiens devenu le bourreau

Plus cette faveur sur la terre est diffuse, Plus elle y fait briller ta grâce et ton amour

Mais si mon frère était le témoin de ma joie....

Pour voir votre vertu dans son plus haut éclat

Les voilà tous [mes crimes], madame ; et si vous y joignez D'avoir cru des méchants par quelque autre gagnés

Je viens vous apporter de fâcheuses nouvelles

À ce que je puis voir vous avez combattu, Prince, par intérêt plutôt que par vertu

Et [son esprit] nourrissait ainsi d'éternelles douleurs

Mais l'acier des bourreaux fut plus prompt à trancher....

Combien pour le répandre [le sang] a-t-il [Octave] formé de brigues ! Combien de fois changé de partis et de ligues !

Mais pourrais-je vous dire à quelle impatience Ces indignes trépas quoique mal figurés Ont porté les esprits de tous nos conjurés

D'ailleurs, ce grand courroux pourrait-il être feint ? Aurait-il pu sitôt falsifier son teint, Et si bien ajuster ses yeux et son langage à ce que la fureur marquait sur son visage ?

De cette opinion j'aime mieux me défendre, Pour mettre en votre choix celle que je dois prendre, La régler par votre ordre, et croire avec respect Tout ce qu'il vous plaira d'un entretien suspect

Jugez si vos discours rassurent mes esprits

Ton sang, en quelques lieux que sa fougue t'emporte, Laisse empreinte à longs traits la gloire de ton nom ; Et c'est une semence illustre, vive et forte Qui de nouveaux martyrs germe une ample moisson

Pour s'instruire d'exemple, en dépit de l'envie, Il lira seulement l'histoire de ma vie

Tel Sophocle à cent ans charmait encore Athènes, Tel bouillonnait encor son vieux sang dans ses veines

Aucun n'est éclairé de rayons si puissants, Aucune âme si haut ne se trouve ravie....

Et d'un si fol espoir mon coeur mal défendu Vole après un amant que Chimène a perdu

J'approuve cependant que chacun ait ses dieux, Qu'il les serve à sa mode et sans peur de la peine

Quoi ! vous voulez quitter le fruit de tant de peines !

Je cherche à te rejoindre et non à t'en défendre

[Les religieux] Parlent peu, dorment peu, se lèvent du matin, Prolongent l'oraison, prolongent la lecture, Et sous ces dures lois font une douce fin