Citations sur corneille

Ce héros voit la fourbe et s'en moque dans l'âme

Ce temple est mon pays, je n'en connais point d'autre

Ah ! qu'avec peu d'effet on entend la raison, Quand le coeur est atteint d'un si charmant poison !

Ou derechef j'atteste Le souverain pouvoir de la troupe céleste

Il faut s'entre-prêter des yeux à se conduire ; Il faut s'entre-donner une aide à se guérir

Ma haine avait le choix

Châtier en autrui ce qu'on souffre chez soi

Mais cette même grâce en moi diminuée Et par mille péchés sans cesse exténuée

Mais ce flatteur espoir.... Me fait plaire en ma peine et m'obstine à souffrir

Qui se dit gentilhomme et ment comme tu fais, Il ment quand il le dit, et ne le fut jamais

J'eus le sang un peu chaud et le bras un peu prompt

Et dans l'état où j'entre, à te parler sans feinte, Elle a lieu de me craindre, et je crains cette crainte

Le ciel choisit souvent de secrètes conduites Qu'on ne peut démêler qu'après de longues suites

Leur ardeur [des Curiaces] est égale à poursuivre sa fuite [d'Horace resté seul]

Tant l'excès du forfait, troublant leurs jugements, Présente à leur terreur l'excès des châtiments !

Rang abject

Mais ce qui me surprend, C'est de voir que Pompée ait pris le nom de grand, Pour faire encore au vôtre entière déférence

Vous vous échapperez sans doute en sa présence

L'ingénieuse tissure des fictions avec la vérité, où consiste le plus beau secret de la poésie

Donc votre aîeul Pompée au ciel a résisté Quand il a combattu pour notre liberté

La gloire est plus solide après la calomnie, Et brille d'autant mieux qu'elle s'en vit ternie

En Perse il n'est point de sujets, Ce ne sont qu'esclaves abjects Qu'écrasent d'un coup d'oeil les têtes souveraines

Qu'il vive et s'il se peut que l'ingrat me demeure

Éclate, mon amour, tu n'as plus rien à craindre ; Mon père est satisfait, cesse de te contraindre ; Un même coup a mis ma gloire en sûreté, Mon âme au désespoir, ma flamme en liberté

La tendresse n'est point la vertu des héros