Citations sur corneille

Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un différent génie

Contre votre tyran j'ai ligué ses amis

Impatients désirs d'une illustre vengeance, Enfants impétueux de mon ressentiment

Quoi ! tous deux ! et sitôt que le conseil est pris

L'impétueuse ardeur de ces transports nouveaux à son sang prisonnier ouvre tous les canaux ; Son élancement perce ou rompt toutes les veines

Un chrétien ne craint rien, ne dissimule rien ; Aux yeux de tout le monde il est toujours chrétien

Les flambeaux de l'hymen viennent de s'allumer

Hors de l'ordre commun il [le sort] nous fait des fortunes

Mais nous n'avons, hélas ! que trop d'expérience, Qu'ayant traîné vingt ans l'habit de pénitence, Souvent ce lâche coeur a moins de pureté Qu'à son noviciat il n'avait apporté

Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre, Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre

Ces restes d'un héros par le feu consumé

Non, non, ce cher objet à qui j'ai pu déplaire, Ne peut pour mon supplice avoir trop de colère

Nous saluons Créon, dont la bénignité Nous promet contre Acaste un lieu de sûreté

Maurice, à quelque espoir se laissant lors flatter, S'en ouvrit à Félix qui vint le visiter

L'occasion, Néarque, est-elle si pressante ?

Je ne m'étendrai pas davantage sur ce poëme ; tout irrégulier qu'il est, il faut qu'il ait quelque mérite, puisqu'il a surmonté l'injure des temps et qu'il paraît encore sur nos théâtres, bien qu'il y ait plus de vingt-cinq années qu'il est au monde, et qu'une si longue révolution en ait enseveli beaucoup sous la poussière qui semblaient avoir plus de droit que lui de prétendre à une si heureuse durée

En faveur de Cinna je fais ce que je puis, Et tâche à garantir de ce malheur extrême La plus belle moitié qui reste de lui-même

Quoi ! je le haïrai sans tâcher de lui nuire ? J'attendrai du hasard qu'il ose le détruire ?

Vous devez un exemple à la postérité, Et mon trépas importe à votre sûreté

Il fuit, lui qui, toujours triomphant et vainqueur, Vit ses prospérités égaler son grand coeur, Il fuit....

D'un lien conjugal joindre ces deux amants, C'est briser tous mes fers et finir mes tourments

Pour l'intérêt public rarement on soupire, Si quelque ennui secret n'y mêle son martyre

Si le joug qui l'accable [Rome] est brisé par nos mains

Va contre un arrogant éprouver ton courage

Faites-lui perdre temps tandis qu'en assurance La galère s'éloigne avec son espérance