Citations sur corneille

Un songe en notre esprit passe pour ridicule, Il ne nous laisse espoir, ni crainte, ni scrupule ; Mais il passe dans Rome avec autorité Pour fidèle miroir de la fatalité

Et si c'est un bienfait qu'il faut rendre aujourd'hui, Comme il parla pour vous, vous parlerez pour lui

Au bout d'une carrière et si longue et si rude, On a trop peu d'haleine et trop de lassitude

La vie est peu de chose, et le peu qui t'en reste Ne vaut pas l'acheter par un prix si funeste

Il [Annibal] m'a surtout laissé ferme en ce point D'estimer beaucoup Rome et ne la craindre point

Puis-je oublier les soins d'agrandir votre empire ?

Parlez, et nettement, sur ce qu'il me propose

Pour rompre un hymen qu'avec peine elle endure

Mais l'acier des bourreaux fut plus prompt à trancher....

Il semble que la bienséance y soit un peu forcée

Et ces grands coeurs.... Pour qui l'obéissance est un métier bien rude

L'une au desçu des siens te montre son ardeur

Ô colère, ô pitié, sourdes à mes désirs !

Pour donner plus de dignité à l'action, j'ai fait Félix gouverneur d'Arménie, et ai pratiqué un sacrifice public afin de rendre l'occasion plus illustre

C'est mourir doucement, mais enfin c'est mourir

Et ce n'est pas un dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés

Un fantôme pareil, et de taille et de face, Tandis que vous fuirez, remplira votre place

Au sortir de Pharsale, un si grand capitaine Saurait mal son métier s'il laissait prendre haleine, Et s'il donnait loisir à des coeurs si hardis De relever du coup dont ils sont étourdis

Et d'un si rude joug affranchissons ces lieux

Il m'a paru, seigneur, si froid, si retenu

Cet esprit simple, uni, stable, pur, pacifique, En mille soins divers n'est jamais dissipé

Elle [Rome] s'indignerait de voir sa créature à l'éclat de son nom faire une telle injure

D'aujourd'hui seulement je produis mon visage

J'adore ce grand coeur qui rend ce qu'il doit rendre Aux illustres aïeux dont on vous voit descendre

Je ferai seulement le devoir d'un sujet