Citations sur corneille

Sylla marche en public sans faisceaux et sans haches

Seigneur, je suis Romain et du sang de Pompée

Mais je sens que pour toi ma pitié s'intéresse

Un héros arrêté n'a que deux bras à lui, Et souvent trop de gloire est un débile appui

Et dans les plus bas rangs les noms les plus abjects Ont voulu s'ennoblir par de si hauts projets

Me croirez-vous, seigneur, et puis-je m'expliquer ?

Je ne demande plus d'où partait ce dédain, Quand j'ai voulu vous faire un hymen de ma main

Le rang de l'offensé, la grandeur de l'offense

L'angoisse, le chagrin, les contrariétés, Dans son coeur inquiet tombant de tous côtés, Lui donnent les ennuis et le trouble en partage

Quoi ! vous appelez crime un change raisonnable ?

Quand mon bras de Milan foudroyait les murailles

M'en croirez-vous, seigneur ? ne la revoyez point ; Portez en lieu plus haut l'honneur de vos caresses

Le fameux Scipion le fut bien [lieutenant] de son frère

On s'empresse à vous voir, on s'efforce à vous plaire ; Mon palais près du vôtre est un lieu désolé

J'en prends, quoi qu'il en soit, peu d'appréhension

Ressouviens-t'en, ingrat ; remets-toi dans la plaine Que ces taureaux affreux brûlaient de leur haleine

On amorce le monde avec de tels portraits ; Pour les faire surprendre on les apporte exprès ; On s'en fâche, on fait bruit, on vous les redemande, Mais on tremble toujours de crainte qu'on les rende

À voir de tels amis, des personnes si proches, Venir pour leur patrie aux mortelles approches

Et l'on doit mettre au rang des plus cuisants malheurs La mort d'un ennemi qui coûte tant de pleurs

Bien qu'à ses déplaisirs mon âme compatisse

Pour observer la forme accoutumée, Je le vais de ma main présenter à l'armée

Je n'ai pas oublié que cet événement Du perfide Tryphon fit le soulèvement

Ce mot déjà vous intimide !

Je n'ai qu'à faire un pas et hausser la parole....

Ici dispensez-moi du récit des blasphèmes qu'ils ont vomis tous deux contre Jupiter mêmes