Citations sur corneille

Derrière ce héros tirant son coutelas....

Et pour te faire choir je n'aurais aujourd'hui Qu'à retirer la main qui seule est ton appui

Aucune illusion ne doit plus te flatter

.... C'est assez consulté ; Rendez-moi mes liens ou pleine liberté

La raison et l'amour sont ennemis jurés

Prince, que voulez-vous d'un coeur préoccupé Sur qui domine encor l'ingrat qui l'a trompé ?

Vos desseins avortés, votre haine trompée

Les surprenantes harmonies De ces miraculeux génies Savent tout balancer, savent tout soutenir

Les gens que vous tuez se portent assez bien

Reçois de ma main celle que ton désir Paravant cette offense avait voulu choisir

Et mes feux dans mon âme ont beau s'en mutiner....

S'efforce à noircir une si belle vie

Faut-il pas après tout chacun s'entre-quitter ? Où tous les hommes vont, aucuns ne vont ensemble

Quand je ne saurais autre chose de vous, sinon que vous êtes le choix de ce grand génie [le cardinal de Richelieu] qui n'a fait que des miracles

La guerre est journalière, et sa vicissitude Laisse tout l'avenir dedans l'incertitude

On croit ses vers glacés par la froideur du sang

Quand pourrai-je étouffer dans tes embrassements L'erreur dont j'ai formé de si faux sentiments ?

Et si Rome savait de quels feux vous brûlez

Leur retraite [des serviteurs de Dieu] en vrais biens se voit toujours féconde, Et trouve un plein repos dans la digne fierté Qui leur fait négliger le monde

Et sa haute vertu par d'illustres effets Y dissipa soudain ces vices contrefaits

Je sais que Danaé fut son indigne mère ; L'or qui plut dans son sein l'y forma d'adultère

C'est gloire de passer pour un coeur abattu Quand la brutalité fait la haute vertu

Je ne garde pour vous ni haine ni colère

Un tissu de cheveux Que reçut Don Fernand pour arrhes de mes voeux

Dedans Saint-Innocent il se fit secrétaire ; Après, montant d'état, il fut clerc d'un notaire