Citations sur boileau

Si.... Tu voyais tous tes biens, au sort abandonnés, Devenir le butin d'un pique ou d'un sonnez

Et, fabuleux chrétiens, n'allons point, dans nos songes, Du Dieu de vérité faire un Dieu de mensonges

.... Un godiveau tout brûlé par dehors Dont un beurre gluant inondait tous les bords

Tout le trouble poétique à Paris s'en va cesser

On chassa ces docteurs prêchant sans mission

.... Un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris, Qui mollement résiste et par un doux caprice Quelquefois le refuse afin qu'on le ravisse

Qui vint à ces festins conduit par la fumée

Ils s'adorent l'un l'autre, et ce couple charmant S'unit longtemps, dit-on, avant le sacrement

Je fais mille serments de ne jamais écrire

Il terrasse lui seul et Guibert et Grasset, Et Gorillon la basse et Grandin le fausset

Des filous effrontés, d'un coup de pistolet, Ébranlent ma fenêtre et percent mon volet

Ce mot me semble froid, Je le retrancherais

Par les détours étroits d'une barrière oblique, Ils gagnent les degrés et le perron antique

Ils tremblent qu'un censeur, que sa verve encourage, Ne vienne en ses écrits démasquer leur visage

Il faut sur des sujets plus grands, plus curieux, Attacher de ce pas ton esprit et tes yeux

Et voyons l'homme enfin par l'endroit le plus beau

Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère !

Là sur des tas poudreux de sacs et de pratique Hurle tous les matins une sibylle étique, On l'appelle chicane

Phébus a-t-il pour vous aplani le Parnasse ?

On dit que ton front jaune et ton teint sans couleur Perdit en ce moment son antique pâleur

Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme

Et sur le ton grondeur lorsqu'elle les harangue [ses domestiques], Il faut voir de quels mots elle enrichit la langue

Le mal est qu'en rimant, ma muse un peu légère Nomme tout par son nom, et ne saurait rien taire

Écoutez tout le monde, assidu consultant ; Un fat quelquefois ouvre un avis important

Le pain bis renfermé d'une moitié décrut