Citations sur boileau

Ronsard..., par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode

Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue ni dû avoir ; c'est, au contraire, une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer

Combien n'a-t-on pas vu de belles aux doux yeux, Avant le mariage anges si gracieux, Tout à coup se changeant en bourgeoises sauvages, Vrais démons, apporter l'enfer dans leurs ménages

Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée S'élève un lit de plume à grands frais amassée

Un escadron coiffé d'abord court à son aide ; L'une chauffe un bouillon, l'autre apprête un remède

Pour traverser la rue au milieu de l'orage, Un ais sur deux pavés forme un étroit passage

À la fin tous ces jeux que l'athéisme élève

Et mon esprit, tremblant sur le choix de ses mots, N'en dira jamais un, s'il ne tombe à propos

À peine ai-je senti cette liqueur traîtresse, Que de ces vins mêlés j'ai reconnu l'adresse

Qu'est-ce que la sagesse ? une égalité d'âme Que rien ne peut troubler, qu'aucun désir n'enflamme

Il faut que le coeur seul parle dans l'élégie

Qu'à son gré désormais la fortune me joue, On me verra dormir au branle de sa roue

Le Jonas inconnu sèche dans la poussière ; Le David imprimé n'a point vu la lumière

Elle seule [la satire].... Va jusque sous le dais faire pâlir le vice

Là je trouve une croix de funeste présage ; Et des couvreurs grimpés au toit d'une maison En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison

Je vous trouve aujourd'hui l'âme toute inquiète

C'est pour eux [ses amants] qu'elle étale et l'or et le brocart

Si, deux jours seulement libre du jardinage, Devenu tout à coup poëte et bel esprit, Tu t'allais engager à polir un écrit

De leurs appartements percer les avenues

Par le sel irritant la soif est allumée

Lorsque d'un pied léger la prompte Renommée, Semant partout l'effroi, vient au chantre éperdu Conter l'affreux détail de l'oracle rendu

Mais la postérité d'Alfane et de Bayard, Quand ce n'est qu'une rosse, est vendue au hasard

Evrard a beau gémir du repas déserté

On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée

Tandis que dans un coin, en grondant je m'essuye, Souvent, pour m'achever, il survient une pluie