Citations sur boileau

Cette mer où tu cours est célèbre en naufrages

Enfin un médecin, fort expert en son art, Le guérit [un fou].... Mais voulant de ses soins exiger le salaire....

Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire

Je voyais près d'Iris couler mes heureux jours

Car tu ne seras point de ces jaloux affreux Qui, tandis qu'une épouse à leurs yeux se désole, Pensent toujours qu'un autre en secret la console

On croirait à vous voir, dans vos libres caprices, Discourir en Caton des vertus et des vices....

J'aime mieux Arioste et ses fables comiques

Chez tous les conviés la joie est redoublée

Et sous l'appui des lois mit la faible innocence

Et je gagerais bien que, chez le commandeur, Villandri priserait sa séve et sa verdeur [d'un vin]

Dans peu tu te maries

Là, sans s'assujettir aux dogmes du Broussain [fameux dans l'art de la bonne chère], Tout ce qu'on boit est bon, tout ce qu'on mange est sain

De Paris à Delhi, du couchant à l'aurore, Ce fameux voyageur [Tavernier] courut plus d'une fois.... Et, bien qu'en nos climats de retour aujourd'hui, En foule à nos yeux il présente Les plus rares trésors que le soleil enfante, Il n'a rien rapporté de si rare que lui

Je ferais comme un autre, et, sans chercher si loin, J'aurois toujours des mots pour les coudre au besoin

La maison du seigneur, seule un peu plus ornée, Se présente en dehors de murs environnée

Rare et fameux esprit [Molière] dont la fertile veine Ignore, en écrivant, le travail et la peine

Notre muse, souvent paresseuse et stérile, A besoin, pour marcher, de colère et de bile

Si quelque exploit nouveau Chaque jour, comme moi, vous traînait au barreau

Et j'approuve les soins du monarque guerrier [Alexandre] Qui ne pouvait souffrir qu'un artisan grossier Entreprît de tracer d'une main criminelle Un portrait réservé pour le pinceau d'Apelle

Eh ! que serait-ce donc si le démon du jeu Versait dans son esprit sa ruineuse rage ?

.... je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés

Des filous effrontés, d'un coup de pistolet, Ébranlent ma fenêtre et percent mon volet

Illustre porte-croix, par qui notre bannière N'a jamais, en marchant, fait un pas en arrière

....un Dieu maître du monde, Et qui règle à son gré le ciel, la terre et l'onde....

L'homme en ses passions toujours errant sans guide