Citations sur boileau

Entendons discourir sur les bancs des galères Ce forçat abhorré même de ses confrères ; Il plaint par un arrêt injustement donné L'honneur en sa personne à ramer condamné

Sans mentir, l'avarice est une étrange rage

Qu'heureux est le mortel qui, du monde ignoré, Vit content de soi-même en un coin retiré !

Dans son génie étroit il est toujours captif ; Pour lui Phébus est sourd et Pégase est rétif

Le prélat.... Leur confie en ces mots sa trop juste douleur

Mon bien se monte à tant : tenez, voilà le vôtre

Allez, vils combattants, inutiles soldats

Un Hérode, un Tibère effroyable à nommer

Hormis toi, tout chez toi rencontre un doux accueil

Mais pour quelques vertus si pures, si sincères, Combien y trouve-t-on d'impudentes faussaires !

D'un carrosse, en tournant, il accroche une roue

Et pour rimer ici ma pensée en deux mots

Tel fut cet empereur sous qui Rome adorée Vit renaître les jours de Saturne et de Rhée

Souvent de tous nos maux la raison est le pire ; C'est elle qui, farouche au milieu des plaisirs, D'un remords importun vient brider nos désirs

Que si mêmes un jour le lecteur gracieux

Pour moi qu'en santé même un autre monde étonne, Qui crois l'âme immortelle et que c'est Dieu qui tonne

Pauvre esprit, dira-t-on, que je plains ta folie ! Modère ces bouillons de ta mélancolie

Jeune autrefois par vous dans le monde conduit

[Il] N'attend pas pour dîner le succès d'un sonnet

Et de vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités [du christianisme] donne l'air de la fable

Un monstrueux pâté

Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur

De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer

Ce Romain [César] dont l'insolent passage Sur un pont en deux jours trompa tous tes efforts

Du premier des Césars on vante les exploits ; Mais, dans quel tribunal, jugé suivant les lois, Eût-il pu disculper son injuste manie ?