Citations sur rons.

Ainsi qu'on voit les bien-volantes grues Craquer aigu quand passer il leur faut La mer, pour vivre en un pays plus chaud

J'ay perdu, Cuisse-né, mon vagabond courage, Qui fuit ton saint orgie emporté de ta rage....

Estrange est son plumage, et je crains à loger, Pour n'estre point deceu, un si jeune estranger

Mais quiconque a le sçavoir, Celuy doit l'honneur avoir

Sa clarté [de ton livre] nous suffit ; l'homme n'a plus que faire D'estoiles au matin quand le jour est levé

Tu ne viendras es mains d'une mignonne oisive, Qui ne fait qu'atifer sa perruque lascive

[Couronnes] Que tant de fois, signe d'une main firte, J'allois pendant à l'essueil de ma porte

C'estoit au point du jour Quand tout ensemble on veille et tout ensemble on dort D'un oeil entre-surpris du frere de la mort

.... Et que jamais son front ne ridast de vieillesse

.... Après, la maladie Par ne sçay quel destin me vint boucher l'ouïe, Et, dure, m'accabla d'assommement si lourd Qu'encores aujourd'hui j'en reste demi sourd

Lors en sursaut, où me guidoit la vois, Le fer au poing je brossai par le bois

Bien demesler d'un cerf les ruses et la fiente, Le bon temps, le vieil temps, l'essuy [la rosée essuyée], le rembuscher

Il dit ainsi ; le gean d'autre part Le mesuroit d'un terrible regard

Il ressemble à l'oiseau, lequel plus se remue, Captif dans les gluaux, tant plus fort se renglue

Puis la mort vient, qui nous envole ; Alors un chacun se repent Que mieux il n'a joué son role

Ma volenté de son vouloir est faite ; Je vis en elle, elle vit dedans moy, Ce n'est qu'un coeur, qu'une ame et qu'une foy

Son corps estoit geant, et au milieu du front Contournoit un grand oeil comme un grand boucler rond

Si j'avois de puissance autant que j'ay d'oser

Ou comme on voit qu'en mer une bourrache Par violence en tempestant arrache Hors de son lieu le mast qui est debout....

Les barreaux sont de til [tilleul], et la perchette blanche Qui traverse la cage est d'une coudre franche

Et desormais le colosse pipeur Pour sa hauteur ne fait seulement peur Qu'au simple sot, et non à l'homme sage, Qui haussebeque et mesprise l'ouvrage

Prit un collet ouvert à rare voye, Entre-broché de fils d'or et de soie, Rare, subtil, à replis bien tissus

Dedans faisoit sa bauge une beste sauvage, Qui jamais autre part ne cherchoit son gaignage

Et ceux qui [les peuples nomades] toutes saisons Leurs maisons Roulent sur une civiere

[Il faut que l'âme] S'estant infuse en la chair corporelle, Elle se souille et honnisse aux pechez Dont les humains ont les corps entachez