Citations sur rons.

Et comme yvre d'amour tout le corps me chancelle

Et moy, j'ay bien perdu ma loure toute entiere, Que Pernet deroba dedans ma panetiere

Ô ma belle maistresse, hé que je voudrois bien Qu'après nostre trespas, dans nos fosses ombreuses, Nous fussions la chanson des bouches amoureuses !

Comme un passement vert court un sep de lierre

Mais d'où vient que mon bouc qui sautoit si alaigre, Qui gaillard dans ces prez cossoit contre mes boeufs

Amour voyant du ciel un pescheur sur la mer Calla son aile bas sur le bord du navire

Et toutefois ils se remenassoient, Chauds de cholere et d'une ardeur ferine Qui bouillonnoit au creux de leur poitrine

En cent façons retordent leurs cheveux, Ondez, crespez, entrefrisez de noeuds

Là je senty dedans mes yeux couler Un doux venin, sabtil à se mesler

On a dit herbeur : Soit que tu sois pasteur, Ou herbeur, entens-moi

Vous avez les tetins comme deux monts de lait, Qui pommelent ainsi qu'au printemps nouvelet Pommelent deux boutons que leur chasse [châsse] environne

... Dont il se tient aussi fort qu'un polype Fait contre un roc, qui se grimpe et se gripe, De ses cheveux si ahert au rocher, Que le pescheur ne l'en peut arracher

[Les atomes] Heurtés ensemble ont composé le monde, S'entr'accrochans de liens tous divers

Le temps perdu ne se peut r'appeler

L'un grave en bronze, et dans le marbre à force Veut le naïf de nature imiter

[Les fleurs battues par la pluie] Qui plus gaillardes se repaignent Aux rayons du nouveau soleil

Tu n'es pas seul qui pleures pour ta dame

Lequel, ains que son espée Au sang haineux fust trempée, Du miel de sa langue molle Se desaigrit le souci

Les peuples, effroyez de l'horreur des batailles, Flanquerent leurs citez de fosse et de murailles

Telle fut Oenoné et nostre Melusine, Et la vieille Manton, fatidique heroïne

J'atteste les muses que je ne suis point ignorant, et ne crie point en langage vulgaire comme ces nouveaux venus qui veulent corriger le magnificat

[Il] Cognoissoit bien le pied, la sole et les alleures.... et sçavoit, Sans avoir veu le cerf, quelle teste il avoit

[La terre] Et, en lieu de donner des moissons abondantes, Ne poussoit que chardons et qu'espines mordantes

Plusieurs croient que le poëte et l'historien soient d'un mesme mestier ; mais ils se trompent beaucoup

.... D'un animal marche-tard ocieux [la tortue], Fit une lyre au son delicieux, Au ventre creux, Aux accords delectables