Citations sur rons.

Et que deux rangs de perlettes choisies, D'un ordre egal en la place des dents, Bien poliment soyent arrangés dedans [la bouche]

Tout potelé, grasselet, rebondi

Qu'eusseje fait ? l'archer estoit si doux, Si doux son feu, si doux l'or de ses nouds....

.... Et que daignez avoir souci de mon souci

Le jour estoit sous l'onde, et la nuict estoilée Avoit d'un habit brun la terre emmantelée

Eux arrogans de voir leurs voiles plus enflées, Du vent de la fortune heureusement soufflées....

Le bleu glayeul, les hautes gantelées, La pasquerette aux feuilles piolées

La perte des grands rois sont les langues flateuses

Ne m'achete point de chair, Car tant soit elle friande, L'esté je hay la viande

Je tiens tout, je n'ay rien, je veux et si ne puis, Je revy, je remeurs, ma playe est incurable

Tant leur mignotise [de ses yeux] darde D'amours à qui les regarde

[Mercure] Aux pieds tousjours au guet, aux poulces dangereux

Deux longs tertres te ceignent, Qui de leur flanc hardi Les aquilons contraignent, Et les vents du midi

Ô fortuné celuy qui bien loin de la guerre.... Qui ne sait quel mot c'est que cargue, camisade, Sentinelle, diane, escarmouche, embuscade

Trois ou quatre fois à l'embrunir du jour Il fit sonner le marteau sur ma porte

Il jugeoit un vieil cerf à la perche, aux espois, à la belle empaumeure, et à la couronneure

Adieu, troupe sçavante, adieu, belle neuvaine

[Il] Les scia d'un fer bien denté, Les transformant en une hune, En mast, en tillac, en carreaux

Deux monts de laict qu'un vent presse et represse, Qui sur le sain, sans bouger, s'esbranloient....

Portant au front deux replis de laurier, Pour estre ensemble et sçavant et guerrier

Ou si j'estois assez subtil Pour animer par un outil La toile muette ou le cuivre....

....Ne jamais l'homme heureux n'espere De se voir tomber en meschef, Sinon alors que la misere Desjà lui pend dessus le chef

....le bois estant bronché [abattu] Fut par le fer artisan destranché

Quelque part qu'il ira, les oeillets et les roses, Et fust-ce au jour d'hyver, luy naissent sous les pas

Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle [la rose] a dessus la place, Las, las, ses beautez laissé cheoir