Citations sur rons.

La rose à la parfin devient un gratecu, Et tout avecq' le temps par le temps est vaincu

Le vin se verse, et l'escumeuse couppe De main en main tournoye par la troupe

J'en avois fait serment ; mais je n'ai le pouvoir D'estre seigneur de moi ; tant mon triste courage, Violenté d'amour et conduit par usage [habitude], Y reconduit mes pieds....

Le temps perdu ne se peut r'appeler

.... Mais peu se chaillant d'eux

[Hector] Y fut tué par la traison d'Achille

.... Après, la maladie Par ne sçay quel destin me vint boucher l'ouïe, Et, dure, m'accabla d'assommement si lourd Qu'encores aujourd'hui j'en reste demi sourd

Des puissants dieux et des hommes mocqueur, Tout acharné de meurtre et de furie, Enfié d'orgueil, enflé de vanterie

Alors, belle, tu me baisas, Et doucement desattisas Mon feu d'un gracieux visage

Il ne doute les loups, tant soient-ils redoutables, Ny les mastins armez de colliers effroyables

Et s'il faut qu'à tous coups, comme insensé, je soye De ce petit amour et la butte et la proye ?

[Les fleurs battues par la pluie] Qui plus gaillardes se repaignent Aux rayons du nouveau soleil

.... Mais trop plus est à craindre une femme clergesse, Sçavante en l'art d'amour, quand elle est tromperesse

Car tousjours un plaisir est meslé de douleur

Embrassant pour le vrai l'idole du mensonge

Quand on perd son avril, en octobre on s'en plaint

De tout acte la fin suit le commencement ; Il faut bien enfourner : car telle qu'est l'entrée, Volontiers telle fin s'est tousjours rencontrée

J'ai couru mon flambeau sans me donner esmoy, Le baillant à quelqu'un s'il recourt après moy

Cachant l'enfant aux replis de mon sein, Je le sauvai de l'espée homicide

Il sort de vostre bouche un doux flair qui le thym, Le josmin et l'oeillet, la framboise et la fraise Surpasse de douceur

....Et que nostre fangeuse masse Si tost s'esvanouyt en rien, Qu'à grand'peine avons-nous l'espace De gouster la douceur du bien

Là vous verrez mille peuples divers D'habits, de moeurs, de langage, couverts, L'un de laurier, l'autre vestu d'hierre, Vous saluer le seigneur de leur terre

....Et d'un sommeil profond, Toutefois reveillable....

L'un plante aux champs une forte charrue ; L'autre en ses mains porte une bisaguë

Les autres poetes latins ne sont que naquets de ce brave Virgile