Citations sur rons.

Permets que je coupe Sous heureux sort la commande [amarre] qui tient Ma nef au bord....

Tous les plaisirs que j'estimois, Alors que libre je n'aimois, Maintenant je les desestime

À tant [aussitôt] Francus s'embarque en sa navire

De tel arbre tel fruit : c'est d'amour la nature

Mais celuy qui premier, s'opposant à l'effort Des vaillans ennemis, meurt d'une belle mort

La tempeste l'a prinse [la nef], et faut beaucoup d'usage Pour la mener au port entiere du naufrage

Quand le ciel te fit naistre, il rompit la modelle

... Et de rang verse à la troupe Du vin qui rit dedans l'or

....Et tousjours la glace eternelle Des fleuves ne bride le cours

....Afin que l'age qui glisse Ne les mette à nonchaloir

Le corps sans nom, sans chaleur et sans face, Comme un grand tronc broncha dessus la place

Voyans qu'ils ne pouvoient egaler la majesté de Virgile, se sont tournez à l'enflure, et à je ne scay quelle poincte et argutie monstrueuse

[Nous] Errons, comme tu vois, sans biens et sans maisons, Où le pied nous conduit....

Et quoy, veux-je rentrer en un nouveau servage ?

La nape grande et large est couverte de plas Entaillez en burin, où s'enlevoient bossées Des Dieux et des Titans les victoires passées

Je tiens tout, je n'ay rien, je veux et si ne puis, Je revy, je remeurs, ma playe est incurable

L'impudente esperance De ton sot appareil [révolte des huguenots] Perira par l'outrance D'un grand roy sans pareil

Couvrez la tendre chair de vos greves divines Du cuir damasquiné de vos courtes bottines

Et d'où leur vient ce furieux amour Que de revoir encore un coup le jour, Se revestant de muscles et de veines Pour resouffrir tant de nouvelles paines ?

Mon appuy, mon Odet, que j'aime Mille fois plus ny que moy-mesme, Ny que mon coeur, ny que mes yeux

L'un d'une chose esbat sa vie, L'autre d'une autre à volonté

Le doux souvenir que j'emporte de toy

Mais tout paisible et coy Tu vivras dans les bois pour la Muse et pour toy

....Qui fait que nostre vie est seulement un songe, Et que tous nos desseins se finissent en rien

L'un meurt, l'autre revit, et toujours la naissance Par la corruption engendre une autre essence