Citations sur rons.

Ces pigeons tremoussans et du bec et des ailes

Ma fievre croist tousjours, la vostre diminue... La vostre est à plaisir, la mienne est continue...

Mais d'où vient que mon bouc qui sautoit si alaigre, Qui gaillard dans ces prez cossoit contre mes boeufs

L'espoir va soulageant l'homme demy-noyé ; L'espoir au prisonnier repromet delivrance

Il sçavoit for-huer et bien parler aux chiens, Faisoit bien la brisée, et....

Desjà l'Esté et Ceres la bletiere....

Chacun n'a pas les muses en partage, Et leur fureur tout estomac ne poind

Et desquels la sepulture Presse sous mesme closture Le corps, la vie et le nom

Ainsin Endymion soit tousjours ton amy, Ainsi soit-il toujours en ton sein endormy

Et ceux qui [les peuples nomades] toutes saisons Leurs maisons Roulent sur une civiere

Je ne saurois chanter, et, quand je le voudrois, Je jure par ton bouc qu'encor je ne pourrois : Car on m'a pris d'emblée à ceste matinée L'anche de mon bourdon que tu m'avais donnée

Le jour estoit sous l'onde, et la nuict estoilée Avoit d'un habit brun la terre emmantelée

Le lict m'est un enfer, et pense que dedans On ait semé du verre ou des charbons mordants

Elle prend son arc turquois, Recoiffe sa tresse blonde, Met pour chevet son carquois, Puis s'endort au bruit de l'onde

Je lis en quelque livre, ou feins de composer, Ou seul je me promeine et repromeine encore, Essayant de tromper l'ennui qui me devore

Je le voy, ce me semble, au milieu des soudars, Un somme entre-esveillé prendre dessur la terre

Si qu'en despit de l'hiver froidureux Un beau printemps s'engendra de sa face

Ne le scieur ne va taillant Tant de moissons, lorsque nous sommes En esté, que toi bataillant Tailleras de chevaux et d'hommes

Tout ce qui est de beau ne se garde longtemps

Puis [l'ange messager] sa perruque divine Coifa d'une capeline, Prenant sa verge en son poing

Le pays à qui je dois Le bon-heur de ma naissance

Tu es quelque demon ou quelque ange des cieux

Trois ou quatre fois à l'embrunir du jour Il fit sonner le marteau sur ma porte

Le destin et la parque noire En tous ages sillent nos yeux

Malheureux est celuy qui, pendant qu'il est sien, Qu'il sent, qu'il voit, qu'il oyt, qui ne fait bonne chere