Citations sur rons.

Baise moy donc, mon coeur [m'amie], car j'aime mieux Ton seul baiser, que si quelque deesse...

Ô que mal-aisement l'ambition se couvre !

Ces deux masles garçons, Pollux bon à combattre Aux cestes emplombez, et Castor souverain à picquer un cheval....

Cestuy-là [le soleil] de ses yeux Enlustre, enflamme, enlumine les cieux, Et cestuy-ci nostre France decore

Page, verse à longs traits du vin dedans mon verre

Il vous fera pardon, il est dieu debonnaire, Et, comme les humains, ne tient pas sa colere

Celui qui dignement voudra chanter ta grace, Ta vertu, tes honneurs, il faudra qu'il se fasse Argentier general ou tresorier d'un roy, Ayant tousjours les doigts jaunes de ton aloy [or]

En nul endroit, comme a chanté Virgile, La foy n'est seure, et me l'a fait sçavoir Ton jeune coeur, mais vieil pour decevoir

Une fontaine jazeresse Murmure

Vous oirrez tout le ciel rebruire aux environs D'un aigle dont le vol [envergure] est plus long qu'avirons

.... Mais peu se chaillant d'eux

Tu ne boiras aussi de ce nectar divin Qui rend Anjou fameux

Mon poil au chef se frissonne et se dresse

Mais une riche dame amoureuse et gentille, Qui a l'esprit bien né, se fait un mauvais tour, Quand par trop d'avarice elle vend son amour

La couleur blanche tombe, et la couleur brunette Est toujours en saison et ne se flestrit pas

Il sort de vostre bouche un doux flair qui le thym, Le josmin et l'oeillet, la framboise et la fraise Surpasse de douceur

Je disois à par moy : Ce n'est rien que des rois [les rois ne sont rien]

Il jugeoit un vieil cerf à la perche, aux espois, à la meule, andouillers et à l'embrunisseure

Et le pavot qui les hommes endort, Et la cormeille au dur noyau de pierre, La corme aussi qui le ventre resserre

Assisons nous sur ceste molle couche

Si la beauté se perd, fais-en part de bonne heure, Tandis qu'en son printemps tu la vois fleuronner

.... Et que la lune à la coche atelée De noirs chevaux sera renouvelée

Si j'avois de puissance autant que j'ay d'oser

Tout ce qui est de beau ne se garde longtemps

Il n'a pas l'Italie en poste traversé Sur un cheval poussif, suant et harassé, Qui a cent fois tombé son maistre par la course