Citations sur rons.

Adieu ma lyre, adieu fillettes, Jadis mes douces amourettes, Adieu, je sens venir ma fin

Un chaud adonc de moëlle en moëlle Brusla mon coeur....

Quelle langueur ce beau front deshonore ? Quel voile obscur embrunit ce flambeau ?

Il ne doute les loups, tant soient-ils redoutables, Ny les mastins armez de colliers effroyables

Tes bocages soient toujours plains D'amoureuses brigades De satyres et de sylvains

Il n'a pas l'Italie en poste traversé Sur un cheval poussif, suant et harassé, Qui a cent fois tombé son maistre par la course

Laisse-moy ceste cour et tout ce fard mondain

Chassons avec le vin le soin et les malheurs ; Je combas les soucis quand le vin me seconde

[Le vent] Fait ores esclater les rives d'un grand bruit

Puis de haineux devenus bons amis...

Baiser vivifiant, nourricier de mon ame

Voy ces rochers au front audacieux ; C'estoient jadis des plaines fromenteuses

Et l'air crevé d'une gresle menuë Frappoit à bonds les champs de toutes parts

De tel arbre tel fruit : c'est d'amour la nature

[Un bocage] Dont les cheveux par le fer non tondus S'entr'ombrageoient l'un sur l'autre espandus

Nous fismes un contract ensemble l'autre jour, Que tu me donnerois mille baisers d'amour, à levres demi-closes

.... Mais trop plus est à craindre une femme clergesse, Sçavante en l'art d'amour, quand elle est tromperesse

Bien demesler d'un cerf les ruses et la fiente, Le bon temps, le vieil temps, l'essuy [la rosée essuyée], le rembuscher

....Et que nostre fangeuse masse Si tost s'esvanouyt en rien, Qu'à grand'peine avons-nous l'espace De gouster la douceur du bien

La couleur blanche tombe, et la couleur brunette Est toujours en saison et ne se flestrit pas

On ne voit point au ciel tant d'estoiles flambantes Driller au firmament...

Ainsi l'amour tardive est de longue durée

Elles n'ont que la guerre empreinte en leurs courages, Le brandir de la pique, et de bien manier Sur le sablon poudreux un beau cheval guerrier

[Le taon].... qui, au retour de l'an, Parmi les prez fait moucher [courir comme les mouches] les genices

....Et les glaçons Dont janvier crouste la terre De l'eau prompte à se brider