Citations sur rons.

Il est temps d'accuser ceux-là qui ne font rien, Sinon vendre leur rente et gourmander leur bien [le manger crapuleusement]

.... Dès la terre gelée Des scythes englacés, jusques à la hallée Des Mores bazanez

C'estoit au point du jour.... Quand tout ensemble on veille, et tout ensemble on dort D'un oeil entre-surpris du frere de la mort

Baiser vivifiant, nourricier de mon ame

Adieu, troupe sçavante, adieu, belle neuvaine

....Où pendent sur le haut les courayes funestes (Je tremble en le disant) des homicides cestes Taillez de cuir de boeuf qu'on assomme à la mort, Pelu, non courroyé, large, puissant et fort

D'un gosier masche-laurier J'oy crier Dans Lycophron ma Cassandre, Qui prophetise aux Troyens....

Dieu seul est eternel ; de l'homme elementaire [composé des quatre éléments] Ne reste après la mort ny veine ny artere ; Qui pis est, il ne sent, il ne raisonne plus, Locatif descharné d'un vieil tombeau reclus

Le chien qui de bon sang part Va gaillard De luy-mesmes à la chasse

La fortune aide aux hommes courageux

Bons dieux ! qui voudroit louer Ceux qui, collez sur un livre, N'ont jamais soucy de vivre ?

L'un court après tout ireux ; L'autre defend sa despouille....

.... Et faire à contre-course Les ruisseaux esbahys retourner à leur source

....Et les glaçons Dont janvier crouste la terre De l'eau prompte à se brider

Ses vers naistront inutis, Ainsi qu'enfans abortis Qui ont forcé leur naissance

De tel arbre tel fruit : c'est d'amour la nature

Et à grands tours de bras forcez moy la marine, Bandez vous au travail

Ou si j'estois assez subtil Pour animer par un outil La toile muette ou le cuivre....

Il demeure immobile aussi froid qu'un rocher, Descharné, deshallé, sans puissance ni force

Tertres d'agathe blanc, petits gazons de laict

Les fleurs tost espanouyes, Tost s'en vont esvanouyes

Si hors du cep où je suis arresté, Cep où l'amour de ses flesches m'encloue

Tant soit son gros sourcil gravement renfrongné, Que d'un riche present bien tost ne soit gaigné, Et qu'il ne parle bas et defronce sa ride

En cent façons retordent leurs cheveux, Ondez, crespez, entrefrisez de noeuds

Dessillez-moy l'ame assopie Et ce gros fardeau vicieux