Citations sur rons.

Lequel, ains que son espée Au sang haineux fust trempée, Du miel de sa langue molle Se desaigrit le souci

Un gentil coeur aide tousjours autruy

Ainsi de mille et mille flots voutez, Qui rassailloient la nef de tous costez....

Si qu'en despit de l'hiver froidureux Un beau printemps s'engendra de sa face

À l'envi sont jà cueillis Les verds tresors de la plaine, Les coquerets et les lis, La rose et la marjolaine

.... toutes ayant en leurs fresches mains blanches Un beau cofin tissu de jeunes branches

...Un estranger, Qui n'a rien seur sinon que le danger

Et jamais le mestier en qui l'homme est expert, Abandonnant l'ouvrier, par l'age ne se pert

Son ventre [d'une musette] est peau de cerf, ses anches sont de coudre, Son bourdon est de buis, son pipeau de prunier

Ni Pallas pour avoir monstré l'art de filer, Escarder les toisons, ou l'huile distiler

Par espreuve je sens que les amoureux traits Blessent plus fort de loin qu'à l'heure qu'ils sont près

C'est peindre en l'eau, et c'est vouloir encore Prendre le vent et desnoircir un more

Quand chacun en son ordre eut assorti sa place [pris la place qui lui revenait, son rang], Il prononça tels mots tous remplis de menace

[Mercure] Aux pieds tousjours au guet, aux poulces dangereux

Il y avait au XVIe siècle un verbe belistrer, mendier : Il vaut trop mieux donner à maint pauvre indigent.... Tu en auras au monde ou au ciel recompense, Non de vouloir chez toi les flateurs rencontrer, Qui te feront un jour ainsi qu'eux belistrer

Amour ne regne point sur la troupe blesmie Des morts, qui sont sillez d'un long somme de fer

Mais comment voudriez-vous la France abandonner, Quand tous les estrangers y veulent sejourner ?

Je suis desesperé [sans espoir] De parvenir au bien tant desiré

Est-ce pas faire au ciel injure et deshonneur, De dire que l'amour, du monde gouverneur, Soit meschant et cruel et autheur de tout vice ?

....Et tousjours la glace eternelle Des fleuves ne bride le cours

....Que nostre vie aux fleurettes ressemble, Qui presque vit, et presque meurt ensemble

.... En peu de temps du breuvage donné Peurent forcer la force charmeresse

Ce gros monceau qui rompt, fracasse et foule Les bois tronquez, et d'un bruit violant Sans résistance à val se va boulant

....Afin que l'age qui glisse Ne les mette à nonchaloir

Ô prince, mais o Dieu, dont la celeste face...