Citations sur rons.

Ceux qui meurent sans renom, Et desquels la sepulture Presse sous mesme closture Le corps, la vie et le nom

Bienheureux soit mon tourment qui r'empire !

six barraux de vin

Tousjours l'humilité gaigne le coeur de tous ; Au contraire, l'orgueil attize le courrous

L'un court après tout ireux ; L'autre defend sa despouille....

Sa clarté [de ton livre] nous suffit ; l'homme n'a plus que faire D'estoiles au matin quand le jour est levé

Ma maistresse est toute angelette..., Toute mon gracieux orgueil, Toute ma petite brunette, Toute ma douce mignonette

Si le courroux bout encor en son cueur

Le ciel ravy, qui si belle la voit, Roses et liz et guirlandes pleuvoit Tout au rond d'elle au milieu de la place

Et à grands tours de bras forcez moy la marine, Bandez vous au travail

Si nous voyons les nymphes à minuit En leur simple vasquine

Nous vivrons et mourrons ensemble, et tous les jours Vieillissans nous verrons rajeunir nos amours

Un houbelon rampant à bras longs et retors, De ce creux gobelet passemente les bors, Et court en se pliant à l'entour de l'ouvrage

La rose à la parfin devient un gratecu, Et tout avecq' le temps par le temps est vaincu

Voici venir Bellin qui seul avoit erré Tout un jour à chercher son belier adiré

La nicette [Léda] en son giron Reçoit les flammes secrettes, Faisant, tout à l'environ Du cygne, un lit de fleurettes

Hardis feront des emprises si belles, Que le vieil temps n'en sera le vainqueur

....Puis voyant le vaisseau Qui le portoit echoué dessus l'eau, Demi-covert de falaize et de bourbe

Où tu es, la maladie Ne defleure la santé

Tousjours, tousjours, sans que jamais je meure, Je voleray cyne par l'univers, Eternisant les champs où je demeure De mes lauriers honorez et couvers

Ou choisissant un autre trait plus fort, Tranche ma vie, et m'avance la mort

Qui pourroit raconter l'ennuy que je receu, Quand de sur mon giron tout froid je l'apperceu

Or sus venez, pensers, pensons encor en elle

Enfant dont la race fatale Dedans la terre occidentale Fera regermer ton nom

Croyant que vos voisins peuvent ravir les vostres, Ainsi qu'en ce pays vous ravissez les nostres, Vous contre-injuriant de pareille façon