Citations sur rons.

Icy sur les ormeaux se plaint la tourterelle, Icy le colombeau baise sa colombelle

Le plus souvent les princes s'abestissent De deux ou trois que mignons ils choisissent

Comme un gerfaut qui de roideur se laisse Caler à bas, ouvrant la nuë espaisse Dessus un cygne amusé sur le bord

Brigandages, larcins et tout ce que la nuit Renferme de mauvais quand le soleil ne luit

On ne voit point au ciel tant d'estoiles flambantes Driller au firmament...

On cueille du baciet la fleur toute noirette ; Le liz, qui est tout blanc, tombe souvent à bas

Ainsi de mille et mille flots voutez, Qui rassailloient la nef de tous costez....

J'ay joué comme aux dés mon coeur et mes amours ; Arriere bien ou mal, la chance en est jettée

Mais abaye de loin, si de quelque personne... Au mi lieu de nos jeux nous estions espiez....

La chose precieuse est de mauvaise garde [difficile à garder]

Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle [la rose] a dessus la place, Las, las, ses beautez laissé cheoir

La mercierie que je porte, Bertran, est bien d'une autre sorte Que celle que l'usurier vend Dedans ses boutiques avares

....Plus un roy debonnaire Luy veut lascher la bride [au peuple] et moins il est outré, Plus luy-mesmes la serre et sert de son bon gré

....Et comme Le pere a deterré le simple gentilhomme Par procez embrouillé, les fils en sont vangeurs, Et des biens paternels gouspilleurs et mangeurs

Voy ces rochers au front audacieux ; C'estoient jadis des plaines fromenteuses

.... Une joye, un plaisir, que les plus grands Cesars Ne sentirent jamais : mais courte elle me dure

Pour desnouer aux plus sages Les plus ennouez passages Des livres laborieux

Lors ombrageant d'un grand ombre les champs....

Il ressemble à l'oiseau, lequel plus se remue, Captif dans les gluaux, tant plus fort se renglue

Qui est l'ouvrier qui proprement t'a mis Dessus ton teinct ceste couleur rougette ?

Le blanc neufart à la longue racine

tout terme qui finit n'a pas longue durée

....Et que nostre fangeuse masse Si tost s'esvanouyt en rien, Qu'à grand'peine avons-nous l'espace De gouster la douceur du bien

Dire son mal allege la douleur

Je veux entonner ta louange, Et l'envoyer de Loire à Gange, Si tant loin peut aller ma voix