Citations sur lamart.

Un seul passage encore à la fuite est ouvert : Leurs enfants dans les bras, les mères y gravissent

En vain l'écho léger.... A porté jusqu'à moi quelques lambeaux de vers, Quelques sons décousus de tes brillants concerts

.... Des vieux héros de sa race [duc de Bordeaux] Le premier titre fut l'audace, Et le premier trône un pavois

Ce désert de la vie.... Où toujours l'espérance, abusant ma raison, Me montrait le bonheur dans un vague horizon

J'abandonne à leur chance et mes sens et mon âme ; Qu'ils aillent où Dieu sait, chacun de leur côté

La biche.... Broutait entre ses doigts [de Jocelyn] de tendres jets de saule

Les siècles sont à toi, le monde est ta patrie ; Quand nous ne sommes plus, notre ombre a des autels Où le juste avenir prépare à ton génie Des honneurs immortels

Montez donc vers le ciel, montez, encens qu'il aime, Soupirs, gémissements, larmes, sanglots, blasphème.... Montez, allez frapper les voûtes insensibles Du palais des destins

Byron, viens en tirer [de ma lyre] des torrents d'harmonie

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N'éprouve devant eux ni charme ni transport

Le soir retient ici son haleine expirante, De crainte de ternir la glace transparente Où se mire le firmament

Le curé ne doit connaître ni saisons, ni distance, ni contagion, ni soleil, ni neige, s'il s'agit de porter l'huile au blessé, le pardon au coupable, ou son Dieu au mourant

Elle [l'âme] ose mesurer le temps, l'immensité, Aborder le néant, parcourir l'existence, Et concevoir de Dieu l'inconcevable essence

Tu voyais tour à tour passer sur ces collines L'esprit de la tempête et le souffle de Dieu

Roulez dans vos sentiers de flamme, Astres, rois de l'immensité ; Insultez, écrasez mon âme Par votre presque éternité

La fortune toujours du parti des grands crimes, Les forfaits couronnés devenus légitimes

Le coeur brisé par la souffrance S'obstine et poursuit l'espérance Jusqu'aux pieds des sacrés autels

Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes : Déposant le fardeau des misères humaines, Laissant errer mes sens dans ce monde des corps, Au monde des esprits je monte sans efforts

[Au soir] Les brises du matin se posent pour dormir, Le rivage se tait, la voile tombe vide

Les enfants héritant l'iniquité des pères

Comme un fruit par son poids détaché du rameau

Sept marches.... conduisent au palier Qu'un avant-toit défend du vent et de la neige

Sur un écueil battu par la vague plaintive, Le nautonier de loin voit blanchir sur la rive Un tombeau près du bord....

[Les passions].... Soufflant de l'enfer sur ce million d'âmes [Paris], Entre-choquent entre eux ces hommes et ces femmes

Le soleil va porter le jour à d'autres mondes ; à l'horizon désert Phébé monte sans bruit