Citations sur la motte

Lui dieu ! disait le chat ; eh ! vous n'y pensez pas ; Qui suis-je donc moi qui le mange ?

Ne mettez plus le pied dans ma maison ; je vous renonce pour mon neveu

Par ces doutes affreux vous me glacez d'horreur

L'impatience gâte tout

Intérêt obtient tout, reconnaissance rien

Il me paraît si raisonnable de la pourvoir, que je la choisis pour moi-même

Vos plaisirs nous coûtent la vie ; Rois, serons-nous toujours des grenouilles pour vous ?

Adieu donc, mes pauvres troupeaux ; Le bon Guillot n'est plus votre homme

Suspends tous ces emplois frivoles ; Homme vain, c'est trop t'éluder

Du langage c'est abuser Que de parler pour ne rien dire

Par-ci, par-là, quelques anciens sages Tout esseulés errent au bord des eaux

Le vaisseau heurte un roc et se brise à leurs yeux, Et la mer abîma toute la singerie

Cet estomac était amoureux du ragoût, De potages farcis et de fines entrées

Si Mme Dacier m'avait donné plus souvent occasion à de pareils aveux, je l'aurais toujours saisie de bon coeur

....La dépendance irrite, Quand on n'estime pas ceux qui donnent la loi

Le chat court, mais trop tard, et bien loin de son compte, N'eut ni lard ni souris, n'eut que sa courte honte

Mais, quand soi-même on sait se faire entendre Que la raison nous doit donner la loi, On sent l'honneur de se reprendre, Et le plaisir de ne céder qu'à soi

Rien n'est long que le superflu, Dicte-moi ce que je dois dire, Et ne me laisse rien écrire Qui ne soit digne d'être lu