Citations sur a. de musset

Puis le coeur s'aperçoit qu'il est devenu vieux, Et l'effet qui s'en va nous découvre les causes

[la tombe] Où pour l'éternité l'on croise les deux bras, Et dont les endormis ne se réveillent pas

Comme un soldat vaincu brise ses javelots

Qui de nous, Lamartine, et de notre jeunesse Ne sait par coeur ce chant, des amants adoré, Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupiré ?

Te dirai-je qu'un soir dans la brise embaumée, Endormi, comme toi, dans la paix du bonheur....

Dans la création le hasard m'a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme, Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité

Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie

Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ?

Il tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine

J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur : N'est-ce point assez d'aimer sa maîtresse ?

Un an après, il était nuit, J'étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père

Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse, Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu

Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile

La valse d'un coup d'aile a détrôné la danse

Claudio : Tu m'iras chercher ce soir le spadassin que je t'ai dit. - Tibia : Pourquoi faire ? - Claudio : Je crois que Marianne a des amants.... Je puis poster un homme derrière la poterne, et me débarrasser du premier qui entrera

La rose, vierge encor, se referme jalouse Sur le frelon nacré qu'elle enivre en mourant

La littérature portait dans son sein une bâtardise encore sommeillante

L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains, Avant que l'envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l'abattre d'un coup d'aile

Rien que pour toucher sa mantille, De par tous les saints de Castille, On se ferait rompre les os

À l'âge où l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevai mon verre

Je hais comme la mort l'état de plagiaire

Nous fîmes à nous deux le quart d'un vaudeville, Aux théâtres forains lequel fut présenté, Et refusé partout à l'unanimité

C'était dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i

Que ce Dieu qui m'entend me garde d'un blasphème ! Mais je ne comprends rien à ce lâche destin [la mort du duc d'Orléans] Qui va sur le pavé briser un diadème, Parce qu'un postillon n'a pas sa guide en main

Un de ces soirs fameux, chers au peuple romain, Où des temples secrets la Vénus impudique Sortait échevelée, une torche à la main