Citations sur c. delav.

On l'exalte partout, on l'admire, on l'encense

Par ces chemins de fleurs.... Qu'il est doux d'égarer ses désirs et ses pas !

Tel [comédien] que le public applaudit comme homme de talent, nous l'estimons comme honnête homme

Et c'est à l'homme heureux que la pitié sied bien

Cid : Il est prisonnier ? - Fanès : Lui !... son corps est prisonnier ; Son âme est libre

Un je ne sais quel vague empoisonne l'étude

Je rentrai vers le soir, me disant sur ma route....

Les ministres sacrés Du temple en un moment descendent les degrés

Et nous prenons nos rangs dans un morne silence

Affecter la froideur d'une insensible image

Où la corruption est-elle parvenue !... Deux hommes ce matin viennent me visiter : L'un pour se vendre à moi, l'autre pour m'acheter

Contre l'effort des vents ces myrtes sans appuis Accusent notre indifférence

[Feux follets] Vous qui trompez par des lueurs perfides Le voyageur charmé dont l'erreur vous poursuit

Son roi va le payer [Colomb] des maux qu'il a soufferts : Des trésors, des honneurs en échange d'un monde, Un trône, ah ! c'était pou ! que reçut-il ? des fers

Qu'un plus sublime objet absorbe ma pensée

Sous une forme humaine il habita ces monts

Du lieu saint, à pas lents, je montais les degrés Encor jonchés de fleurs et de rameaux sacrés

Qui vous nourrit ? - Les dons du passant que j'implore

C'est peu de tant d'attraits dont l'heureux assemblage Sans doute a dès l'abord emporté votre hommage

Les clameurs des soldats par la crainte étouffées Sont un faible rempart au chef audacieux, Qui brave le courroux d'un ministre des cieux

Je ne vous blâme point ; l'impuissance d'agir Le commandait peut-être et défend d'en rougir

Du monde un voile épais enveloppe la face

Ces bois vont retentir des hymnes du matin

Messieurs, l'ouvrage que nous allons avoir l'honneur de représenter devant vous est une espèce de proclamation, un manifeste dramatique que nous vous adressons

Sur un sable mobile ou des flots écumants