Citation Malgre lorsque


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Une Sélection de 6 citations et proverbes sur le thème Malgre lorsque.

6 citations
  1. Les Parisiens mènent leur existence trépidante faite de privations, de refoulement. Ils se demandentcette civilisation les mène, au rythme de ses machines, lorsque malgré l'abondance, il y a des gens mal nourris, mal vêtus. Les machines, lancées, tournent et tout le pays avec elles, comme pris de vertige. Le mal du siècle est de tourner, de produire le plus possible, de créer des richesses. L'homme est devenu un rouage ; et on lui donne tout juste ce qu'il faut pour jouer son rôle, tourner aussi.
  2. Bernard   DadiéUn Nègre à Paris (1959) de
    Bernard Dadié


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  3. Valérie ValèreLe Pavillon des enfants fous (1979) de
    Valérie Valère


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  4. Luc de Clapiers, marquis de VauvenarguesRéflexions et Maximes (1746) de
    Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues


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  5. Les nuages couraient sur la lune enflammée
    Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
    Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
    Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
    Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
    Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
    Nous avons aperçu les grands ongles marqués
    Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
    Nous avons écouté, retenant notre haleine
    Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
    Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
    La girouette en deuil criait au firmament ;
    Car le vent élevé bien au dessus des terres,
    N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
    Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
    Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
    Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
    Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
    A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
    Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
    A déclaré tout bas que ces marques récentes
    Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
    De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
    Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
    Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
    Nous allions pas à pas en écartant les branches.
    Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
    J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
    Et je vois au delà quatre formes légères
    Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
    Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
    Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
    Leur forme était semblable et semblable la danse ;
    Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
    Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
    Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
    Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
    Sa louve reposait comme celle de marbre
    Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
    Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
    Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
    Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
    Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
    Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
    Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
    Du chien le plus hardi la gorge pantelante
    Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
    Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
    Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
    Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
    Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
    Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
    Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
    Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
    Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
    Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
    Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
    Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
    Et, sans daigner savoir comment il a péri,
    Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
  6. Alfred de VignyPoèmes philosophiques (1843), La mort du loup de
    Alfred de Vigny


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  7. Phèdre : Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée :
    Je l’aime, non point tel que l’ont vu les enfers,
    Volage adorateur de mille objets divers,
    Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ;
    Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,
    Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi,
    Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous vois.
    Il avait votre port, vos yeux, votre langage ;
    Cette noble pudeur colorait son visage,
    Lorsque de notre Crète il traversa les flots,
    Digne sujet des vœux des filles de Minos.
    Que faisiez-vous alors ? pourquoi, sans Hippolyte,
    Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ?
    Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors
    Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ?
    Par vous aurait péri le monstre de la Crète,
    Malgré tous les détours de sa vaste retraite :
    Pour en développer l’embarras incertain,
    Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.
    Mais non : dans ce dessein je l’aurais devancée ;
    L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée.
    C’est moi, prince, c’est moi, dont l’utile secours
    Vous eût du labyrinthe enseigné les détours.
    Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante !
    Un fil n’eût point assez rassuré votre amante :
    Compagne du péril qu’il vous fallait chercher,
    Moi-même devant vous j’aurais voulu marcher ;
    Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue
    Se serait avec vous retrouvée ou perdue.
  8. Jean RacinePhèdre (1677), II, 5 de
    Jean Racine


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  9. Sylvain TessonAphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008) de
    Sylvain Tesson


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