Citation ce cet cette ces
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Une Sélection de 20 citations et proverbes sur le thème ce cet cette ces.
20 citations
Comment la vie construit-elle donc ces lignes de force dont nous vivons ? D'où vient le poids qui me tire vers la maison de cet ami ? Quels sont donc les instants capitaux qui ont fait de cette présence l'un des pôles dont j'ai besoin ?
Sur le quai de la gare, où elle a tenu à l'accompagner, tous les témoins ont vu combien il leur en coûtait de se séparer. Jusqu'au moment du départ ils sont demeurés enlacés, les bras croisés à hauteur de la taille, n'en finissant pas de se regarder, de s'embrasser, n'échangeant pas un mot, tétanisés à l'idée que bientôt un train régional allait les arracher brusquement l'un à l'autre, parvenir à scinder cette créature à deux têtes qu'ils forment sur le quai. Les quelques passagers qui attendent avec eux ont beau faire semblant de s'intéresser au trafic, de tendre l'oreille vers les haut-parleurs nasillards qui recommandent de faire attention au passage d'un train voie C ou que le train prévu à telle heure arrivera voie B, avec un retard de dix minutes environ, de se passionner pour les pigeons perchés sur le bord de la marquise, ou de dégager leur poignet pour vérifier que leur montre marque bien la même heure que l'horloge suspendue entre deux câbles deux lampadaires, on sent bien qu'ils se privent avec peine de la contemplation du beau couple, qu'ils ne demanderaient pas mieux que de s'installer sous leur nez et de compter à la trotteuse de la même montre la durée de leur baiser, ou du moins simplement les contempler, comme s'ils étaient derrière une glace sans tain, se gavant en toute impunité de cet éblouissement partagé de deux cœurs insatiables. Comme ça ne se fait pas [...], alors ils font comme les moineaux, toujours la tête en mouvement, pour capter des éclats de bonheur.
Aujourd'hui quand je lis les articles sur le baby blues, cette dépression postnatale, je suis de tout cœur avec ces femmes-là, ayant bien connu ce désarroi face à un bébé. Ce trou qui semble vous aspirer à la nuit tombée, quand le silence se fait, que votre bébé s'est endormi enfin. Ce corps qui n'est plus le vôtre, que vous lavez sans plus rien ressentir, cet engourdissement permanent, cette façon de se couper de tout, de ne plus s'intéresser à rien, rien d'autre que son enfant et lui en vouloir un peu pour cela.
On m'annonce que je vais être décoré. Je me suis souvent moqué du sot amour des hommes pour ces petits bouts de ruban, rouges, bleus ou verts; aujourd'hui que je vais en avoir un, je ne trouve plus cet amour si ridicule : d'abord, cette décoration est le signe du mérite, puis elle est parfois fort utile, surtout en voyage ; ce ruban rouge à votre habit dispose tout le monde à la politesse envers vous; c'est même parfois un porte-respect.
Les folles n’effrayaient plus, elles fascinaient. C’est de cet intérêt qu’était né, depuis plusieurs années, le bal de la mi-carême, leur bal, l’événement annuel de la capitale, où tous ceux qui pouvaient se vanter de détenir une invitation passaient les grilles d’un endroit autrement réservé aux malades mentales. Le temps d’un soir, un peu de Paris venait enfin à ces femmes qui attendaient tout de cette soirée costumée : un regard, un sourire, une caresse, un compliment, une promesse, une aide, une délivrance. Et pendant qu’elles espéraient, les yeux étrangers s’attardaient sur ces bêtes curieuses, ces femmes dysfonctionnelles, ces corps handicapés, et l’on parlait de ces folles des semaines après les avoir vues de près.
Est-ce cela, l'amour, cette chose dont les poètes, le théâtre, l'opéra exaltent les délices et les tourments et pour laquelle beaucoup d'amants sont prêts à mourir? Cet extraordinaire frisson, puis plus rien? Où est passée l'ivresse de ce matin?
Ce que cette sorte de perpétuelle menace pesant sur les hommes qui avaient la charge de gouverner, cet état presque chronique de crise, ces marchandages ... auront pu coûter au pays est proprement incalculable.
Quelle règle convient-il donc de suivre dans cette grande question des jeux de l'enfance ? Le jeu forme les trois quarts de leur vie. Faut-il les y abandonner aux seules ressources de leur imagination ? Faut-il les forcer à se tirer d'affaire et les laisser s'amuser seuls, ou bien est-il bon au contraire, là comme ailleurs, de leur ouvrir la voie, de leur tendre la main, de leur apprendre à inventer ? Le problème est des plus difficiles. On ne peut nier d'une part que les enfants n'aient en eux les plus ingénieuses et les plus fécondes ressources d'amusement. Qui de nous ne s'est arrêté à contempler un enfant assis à terre et passant des heures entières à creuser dans le sable un trou sans objet, sans forme, sans fin (car il le recreuse toujours), et attaché à cet ouvrage comme Archimède à son problème. Que fait-il ? A quoi songe-t-il ? Que se passe-t-il dans sa tête ?Nul ne peut le dire; lui-même ne le pourrait pas. Ces heures, pourtant, se sont écoulées pour lui avec cette rapidité légère dont le mot jeu est synonyme, et il a joué tout seul. Mais d'un autre côté, qui n'a pas vingt fois pris en pitié les regards de détresse et l'attitude mélancolique d'enfants réunis pour s'amuser, et ne pouvant trouver d'amusement ?.
Jamais je n'ai cessé, même aux jours de succès près de l'institutrice, de ressentir au fond de moi cette seconde rupture du lien ombilical, cet exil intérieur qui ne rapprochait plus l'écolier de sa mère que pour les arracher, chaque fois un peu plus, au murmure du sang, aux frémissements réprobateurs d'une langue bannie, secrètement, d'un même accord, aussitôt brisé que conclu… Ainsi avais-je perdu tout à la fois ma mère et son langage, les seuls trésors inaliénables – et pourtant aliénés !
Le vent parcourt les rameaux de La haie — de petites feuilles rondes et dorées s'envolent, ponctuent les meubles posés dans l'herbe et la fourrure de la pelisse qui protège Gaia. Cet instant de lumière dit l'essentiel : un soleil d'hiver, un ciel aux légers nuages hauts, la brume irisée des champs et cette femme endormie, si inconnue, si proche. Les débris du passé, éparpillés dans l'herbe, approfondissent le temps d'une enfilade d'existences devinées. Gaia se relève, me sourit et, comme si quelqu'un pouvait nous entendre, murmure : « Ici, on est vraiment loin de tout… » Ces heures ensoleillées, devant Mo i Rana, marque le début de ce que les diggers appelaient « le franchissement ».
Il faudra donc que vous vous prépariez à les affronter, ces semaines et ces mois de mensonges, que vous renforciez cette volonté de vous taire, d'attendre, que vous entreteniez et surveilliez soigneusement votre flamme interne, que vous organisiez toutes vos ressources intimes en vue de ce long combat de résistance, tandis que vous dînerez au wagon-restaurant, regardant au travers des vitres noires peut-être brodées de milliers de gouttes de pluie dans chacune desquelles traînera une égarante lueur, surgir de l'ombre absolue, au passage des fenêtres du train éclairé, les talus couverts de feuilles pourrissantes, les fragments des troncs par centaines dans la forêt de Fontainebleau entre lesquels vous imaginerez entrevoir l'immense queue grise d'un cheval, semblable à une écharpe de brume déchiquetée par les branches nues et aiguës, entendre son galop par-delà le bruit des essieux et cette plainte, cet appel, cette objurgation, cette tentation : « Qu'attendez-vous ? »
Jamais je n'ai cessé, même aux jours de succès près de l'institutrice, de ressentir au fond de moi cette seconde rupture du lien ombilical, cet exil intérieur qui ne rapprochait plus l'écolier de sa mère que pour les arracher, chaque fois un peu plus, au murmure du sang, aux frémissements réprobateurs d'une langue bannie, secrètement, d'un même accord, aussitôt brisé que conclu… Ainsi avais-je perdu tout à la fois ma mère et son langage, les seuls trésors inaliénables – et pourtant aliénés !
Mais cet oeil n'existe pas, pas plus que ces mains, que cette guitare, ce paysage où passe un boutre brouillardeux.
Il sentait bien se distendre les derniers liens qui retenaient son âme à ce monde, mais il savourait avec délices cet épuisement, cette fragilité.
Cette tyrannie de maître d'école, ce ton criard, ces discussions oiseuses, cet ergotage aigre et puéril ...
Pourquoi ce demi-voile jeté sur le monde? Pourquoi ces frissons de coeur, cette émotion de l'âme, cet alanguissement de la chair?
Est-ce cela, l'amour, cette chose dont les poètes, le théâtre, l'opéra exaltent les délices et les tourments et pour laquelle beaucoup d'amants sont prêts à mourir ? Cet extraordinaire frisson, puis plus rien ? Où est passée l'ivresse de ce matin ?
Ce qu'on achète avec de l'argent ou des marchandises est acheté par du travail, aussi bien que ce que nous acquérons à la sueur de notre front. Cet argent et ces marchandises nous épargnent, dans le fait, cette fatigue.
En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l'ont précédé et suivi font le sujet des Justes. Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, certaines des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire, on le verra d'ailleurs, que Les Justes soient une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J'ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai... La haine qui pesait sur ces âmes exceptionnelles comme une intolérable souffrance est devenue un système confortable. Raison de plus pour évoquer ces grandes ombres, leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre - et pour dire ainsi où est notre fidélité.
Cette unification de la France, cet anéantissement de l'esprit provincial est considéré fréquemment comme le simple résultat de la conquête des provinces. La conquête peut attacher ensemble, enchaîner des parties hostiles, mais jamais les unir.
Lettre à un otage (1943) de Antoine de Saint-Exupéry
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La Femme promise (2009) de Jean Rouaud
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La Noce d'Anna (2005) de Nathacha Appanah
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Les pères et les enfants au XIXe siècle (1867) de Ernest Legouvé
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Le bal des folles (2019) de Victoria Mas
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La Plantation (2005) de Calixthe Beyala
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Mémoires de guerre (1944-1946) de Charles de Gaulle
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Les pères et les enfants au XIXe siècle (1867) de Ernest Legouvé
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Le polygone étoilé (1966) de Yacine Kateb
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Au-delà des frontières (2019) de Andreï Makine
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La Modification (1957) de Michel Butor
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Le polygone étoilé (1966) de Yacine Kateb
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Le Déluge (1966) de J. M. G. Le Clézio
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Les Thibault de Roger Martin du Gard
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Jean-Christophe (1904-1912) de Romain Rolland
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Clair de Lune (1883) de Guy de Maupassant
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La Plantation (2005) de Calixthe Beyala
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Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) de Adam Smith
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Les Justes (1952) de Albert Camus
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Histoire de France, tome III (1837) de Jules Michelet
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