Citation comment terres


Découvrez une citation comment terres - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase comment terres issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 3 citations et proverbes sur le thème comment terres.

3 citations
  1. Jean-Jacques RousseauDu contrat social (1762) de
    Jean-Jacques Rousseau


    Références de Jean-Jacques Rousseau - Biographie de Jean-Jacques Rousseau

    Plus sur cette citation >> Citation de Jean-Jacques Rousseau (n° 72267)  - Ajouter à mon carnet de citations
    Notez cette citation :4.6  4.6  4.6  4.6  4.6 - Note moyenne : 4.6/5 (sur 474 votes)


  2. Vous comprenez, je suis géomètre, j'ai étudié cette science ; j'ai appris à arpenter les terres et à lever des plans. Et malgré tout, j'erre à longueur d'année sur le Plateau sans pouvoir exercer ma profession, car les montagnards ne reconnaissent à un géomètre aucune compétence. Vous avez vu vous-même comment ils règlent les questions de limites. Avec des pierres, des malédictions, des sorcières et je ne sais quoi d'autre. Quant à mes instruments, ils restent enfermés des années entières dans mon sac de voyage. Je les ai abandonnés là-bas à l'auberge, jetés dans un coin.
  3. Ismaïl KadaréAvril brisé (1978) de
    Ismaïl Kadaré


    Références de Ismaïl Kadaré - Biographie de Ismaïl Kadaré

    Plus sur cette citation >> Citation de Ismaïl Kadaré (n° 162030)  - Ajouter à mon carnet de citations
    Notez cette citation :4.6  4.6  4.6  4.6  4.6 - Note moyenne : 4.6/5 (sur 475 votes)

  4. Les nuages couraient sur la lune enflammée
    Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
    Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
    Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
    Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
    Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
    Nous avons aperçu les grands ongles marqués
    Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
    Nous avons écouté, retenant notre haleine
    Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
    Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
    La girouette en deuil criait au firmament ;
    Car le vent élevé bien au dessus des terres,
    N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
    Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
    Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
    Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
    Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
    A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
    Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
    A déclaré tout bas que ces marques récentes
    Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
    De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
    Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
    Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
    Nous allions pas à pas en écartant les branches.
    Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
    J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
    Et je vois au delà quatre formes légères
    Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
    Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
    Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
    Leur forme était semblable et semblable la danse ;
    Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
    Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
    Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
    Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
    Sa louve reposait comme celle de marbre
    Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
    Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
    Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
    Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
    Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
    Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
    Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
    Du chien le plus hardi la gorge pantelante
    Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
    Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
    Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
    Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
    Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
    Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
    Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
    Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
    Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
    Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
    Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
    Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
    Et, sans daigner savoir comment il a péri,
    Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
  5. Alfred de VignyPoèmes philosophiques (1843), La mort du loup de
    Alfred de Vigny


    Références de Alfred de Vigny - Biographie de Alfred de Vigny

    Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Vigny (n° 172682)  - Ajouter à mon carnet de citations
    Notez cette citation :4.59  4.59  4.59  4.59  4.59 - Note moyenne : 4.59/5 (sur 481 votes)





Votre commentaire sur ces citations







Dictionnaire des citations en C +



Thèmes populaires +


Autres belles citations et proverbes sur comment terres


Toutes les citations sur comment terresCitation sur commentCitations courtes comment

Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions





Thèmes populaires


Citations d'amourCitations sur l'amourCitations sur l'amitiéCitations sur la vieCitations sur le bonheurCitations sur les femmesCitations sur le coupleCitations sur la sagesseCitations sur la tristesseCitations sur la mortCitations sur la natureCitations sur l'absenceCitations sur le manqueCitations sur l'enfance