Citation Etre dans la meme
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250 citations
La vérité n'a pas besoin d'être dite pour être manifestée, et qu'on peut peut-être la recueillir plus sûrement, sans attendre les paroles et sans tenir même aucun compte d'elles, dans mille signes extérieurs, même dans certains phénomènes invisibles.
C’est dans l’angoisse que l’homme prend conscience de sa liberté ou, si l’on préfère, l’angoisse est le mode d’être de la liberté comme conscience d’être, c’est dans l’angoisse que la liberté est dans son être en question pour elle-même.
J'ai pensé à leur rencontre. J'ai frotté mes parents comme du cuivre ancien pour en effacer le noir. Redressé leur têtes, aminci leurs corps, rallumé leurs yeux. Ils avaient dû s'aimer l'espace d'un instant, quand ils avaient tournoyé sous les lampions du 14 juillet, à moins qu'ils ne soient restés fixes pendant que le reste se mettait à tourner. Ton père était beau, avait dit ma mère, et il était doux, et il dansait comme un dieu. J'ai pensé à leur rencontre mille fois, le plus souvent la nuit, quand j'avais l'impression d'étouffer. Il fallait qu'ils se soient aimés, sinon quelle raison j'avais d'exister, moi, de respirer, de prendre la place d'un autre ? Mais alors, il était parti où, cet amour ? Je l'ai cherché sous mon lit, dans les murs froids, dans la forêt, dans les yeux de ma mère puis dans ceux d'autres femmes, et j'ai fini par comprendre qu'il s'était changé en pierre. Elle avait dû rouler quelque part, passer par le trou d'une poche, et peut-être même qu'ils l'avaient un peu cherchée, mais va-t'en retrouver une pierre dans la caillasse du monde.
Les morts existent deux fois : dehors, avant, et ensuite, dedans. Peut-être même que leur existence seconde l'emporte en étendue et en vigueur sur la première.
Pour atteindre sa vérité, l'homme ne doit pas tenter de dissiper l'ambiguité de son être, mais au contraire d'accepter de la réaliser : il ne se rejoint que dans la mesure où il consent à demeurer à distance de soi-même.
La vérité c’est que j’absorbais tout ce que je pouvais jusqu’à devenir l’air autour d’eux, jusqu’à être aspiré dans leurs poumons, puis recraché, puis aspiré encore pour saisir l’essence même de leur bonheur. J’aurais bu leur sang si ça m’avait permis de comprendre ce que c’est que d’avoir une famille comme les autres.
L'amour ne saurait donc naître chez l'aimé que de l'épreuve qu'il fait de son aliénation et de sa fuite vers l'autre. Mais, de nouveau, l'aimé, s'il en est ainsi, ne se transformera en amant que s'il projette d'être aimé, c'est-à-dire si ce qu'il veut conquérir n'est point un corps mais la subjectivité de l'autre en tant que telle. Le seul moyen, en effet, qu'il puisse concevoir pour réaliser cette appropriation, c'est de se faire aimer. Ainsi nous apparaît-il qu'aimer est, dans son essence, le projet de se faire aimer. D'où cette nouvelle contradiction et ce nouveau conflit: chacun des amants est entièrement captif de l'autre en tant qu'il veut se faire aimer par lui à l'exclusion de tout autre ; mais en même temps, chacun exige de l'autre un amour qui ne se réduit nullement au « projet d'être-aimé ».
Il n'y a point peut-être, à tout prendre, d'existence préférable à la nôtre; et comme la Divinité tire tout son bonheur d'elle-même, les coeurs qu'échauffe un feu céleste trouvent dans leurs propres sentiments une sorte de jouissance.
En réalité, j’aime la solitude, j’aime ma solitude. Être seule, n’est-ce pas respirer un air plus pur avant la mort ? Quant à la vieillesse, la dégradation est la même pour tout le monde. Avoir peur de ces choses est une foutaise ! L’important, c’est de garder la tête haute et de marcher sur le trottoir que l’on aime, dans la ville que l’on a choisie, parmi les ombres de ses amours.
La joie elle-même, le bonheur sont trafiqués, amoindris, peinturlurés en pastels glauques dans le coeur et sur la face des gens, alors qu'ils devraient gueuler la couleur criarde, alors qu'ils devraient être fous!
J'aime vivre dans l'adultère avec moi-même, me tromper, ne pas être là où je m'attends à me trouver.
On peut tout se permettre avec les gros. Leur faire la morale à la cantine, les insulter s'ils grignotent dans la rue, leur donner des surnoms atroces, se foutre d'eux s'ils font du vélo, les tenir à l'écart, leur donner des conseils de régime, leur dire de se taire s'ils prennent la parole, éclater de rire s'ils avouent qu'ils aimeraient plaire à quelqu'un, les regarder en faisant la grimace quand ils arrivent quelque part. On peut les bousculer, leur pincer le bide ou leur mettre des coups de pied : personne n'interviendra. C'est peut-être à cette époque qu'elle a appris à renoncer à son genre : mâles ou femelles, les gros sont soumis à une exclusion similaire. On a le droit de les mépriser. Et s'ils se plaignent des traitements qu'on leur inflige, au fond tout le monde pense la même chose : mange moins, gros sac, tu pourras t'intégrer.
La vérité c’est que j’absorbais tout ce que je pouvais jusqu’à devenir l’air autour d’eux, jusqu’à être aspiré dans leurs poumons, puis recraché, puis aspiré encore pour saisir l’essence même de leur bonheur.
Etre aimé est très différent d'être admiré, car l'on peut être admiré de loin, alors que pour aimer réellement quelqu'un, il est essentiel de se trouver dans la même chambre, et si possible sous le même drap.
Dans cette vie, nous n'obtenons rien sans efforts. L'absence d'effort dans le présent signifie simplement qu'il y a eu des efforts accumulés dans le passé. Un homme ne peut être libéré de la nécessité de travailler que par le fait que lui-même ou ses pères avant lui ont travaillé à bon escient.
Une vie n'est pas que sa propre petite vie individuelle, celle dont on croit être le détenteur, qui a commencé un jour lointain et finira un autre jour, plus proche, elle est faite de ces innombrables rencontres, même celles qui sont restées sans lendemain, mais dont on emporte tout de même quelque chose comme elles emportent quelque chose de vous. La vie n'est pas une ligne, une trajectoire, elle est un arbre infiniment ramifié et feuillu, une chevelure immense. Ces autres vies ont à petits coups forgé la tienne, et dans ces destins que tu ne connais plus, au Pérou, au Soudan, en Russie, partout où tu es passé, une part infime de toi continue à vivre - ou meurt - sans toi. C'est cela, en fin de compte, dont tu veux essayer de donner une idée - tu viens enfin de le comprendre nettement.
L'homme moderne est cet être revenu de tout, fier de ne croire à rien d'autre qu'à son propre pouvoir. Une confuse volonté de puissance le pousse à obéir à ses seuls désirs, à dominer la nature à sa guise, à ne reconnaître aucune référence qui déborderait sa vision unidimensionnelle et close. Il s'attribue des valeurs définies par lui-même. Au fond de lui, ayant coupé tous les liens qui le relient à une mémoire et à une transcendance, il est terriblement angoissé, parce que terriblement seul au sein de l'univers vivant. Il se complaît dans une espèce de relativisme qui dégénère souvent en cynisme ou en nihilisme.
Je pense que l'existence est une catastrophe en soi, vu que ça finit mal pour nous tous. Telle est, hélas, notre condition humaine. Même si l'on se protège ou qu'on semble heureux, le drame peut frapper à n'importe quel moment. Nul n'y échappe ; c'est précisément cela qui m'intéresse dans le prix que doit payer l'être humain.
Je suis toujours profondément admiratrice du temps suspendu dans lequel vivent les baiseurs et qui retient ma sympathie. Il peut s'être passé dix ans, que dis-je vingt ans et plus encore, depuis qu'ils ont joui avec une femme, ils vous en parlent, ou s'adressent à elle, comme si c'était hier. Leur plaisir est une fleur vivace qui ne connaît pas les saisons. Elle s'épanouit dans une serre qui isole des contingences extérieures et qui fait qu'ils voient toujours de la même façon le corps qu'ils ont tenu contre eux, celui-ci serait-il flétri ou rigidifié dans une robe de bure.
Ni Juifs, ni chiens, ni niggers...Est-ce ma faute si la formule, ces mots féroces que j’ai entendus répéter jusqu’à New York même et par d’honnêtes gens, m’obsède ? Est-ce que nous sommes des punaises pour ces honnêtes Américains ? Est-ce que nous avons marché sur l’eau pour venir chez eux ? Est-il honorable à l’heure actuelle, dites-moi, qu’en Amérique – dans des villes des U.S.A. qui se flattent d’être à l’avant-garde pour tout le progrès -, à partir d’une certaine heure, le soir, les Juifs et les nègres ne puissent sortir de leurs maisons, qu’ils y soient relégués, comme des pestiférés, sous peine de représailles plus ou moins couvertes par des lois honteuses d’elles-mêmes ? Je suis du côté des « niggers ». Je n’en ai ni gloire ni humiliation. Je n’ai pas choisi.
Ils avaient décidément merdé, se dit-il, ils avaient collectivement merdé quelque part. A quoi bon installer la 5G si l'on n'arrivait plus à accomplir les gestes essentiels, ceux qui permettent à l'espèce humaine de se reproduire, ceux qui permettent aussi, parfois, d'être heureux. Il redevenait capable de penser, sa réflexion prenait même un tour presque philosophique, constata-t-il avec dégoût. A moins que tout cela ne relève de la biologie, ou de rien du tout, il allait retourner se coucher finalement, c'était la seule chose à faire, sa réflexion était condamnée à tourner à vide, il se sentait comme une boîte de bière écrasée sous les pieds d'un hooligan britannique, ou comme un bifteck abandonné dans le compartiment légumes d'un réfrigérateur bas de gamme, enfin il ne se sentait pas très bien.
Dans cette conscience de ne pas être à l'abri, de pouvoir descendre aussi bas - et seulement là - la compassion pouvait survenir. La compassion n'était rien d'autre qu'une peur pour soi-même.
Cela surprendra sans doute ceux qui m'ont affublé de la réputation inexacte d'ours, de taciturne, de catastrophe médiatique. C'est mal me connaître. Sans être un bavard, je ne suis pas un silencieux. Au contraire, j'aime bien parler et lorsque le sujet m'intéresse il m'arrive d'être intarissable. Mais si la conversation s'enlise dans des sujets qui m'indiffèrent, alors je m'absente mentalement, je me tais, et parfois même je m'endors.
Le mauvais goût a son droit tout comme le bon, il a même un privilège sur le bon goût dans les cas où il est le grand besoin, la satisfaction certaine et en quelque sorte un langage général, une attitude et un masque immédiatement compréhensibles : le bon goût, le goût choisi, a par contre toujours quelque chose qui tient de la recherche et de la tentative, quelque chose qui n’est pas certain d’être compris, — il n’est et ne fut jamais populaire. Le masque seul est et demeure populaire.
Dès que j'avais un emploi, je le jouais plus que je l'exerçais. Je ne pouvais jamais m'y donner vraiment, j'avais d'emblée l'impression d'être dans des vêtements d'emprunt et de circuler avec de faux papiers. Est-ce bien moi ? Ou est-ce que je me donne simplement un rôle ? La peur d'être démasqué me taraudait, me rongeait, tant et si bien que je me faisais l'impression d'être un escroc, même si je faisais mon travail au mieux comme tout un chacun. Escroc ? pire encore : comme si non seulement je n'avais aucun droit au travail, aucune légitimité, mais aucun droit à l'existence.
A la recherche du temps perdu, A l'ombre des jeunes filles en fleurs (1919) de Marcel Proust
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L'Etre et le Néant (1943) de Jean-Paul Sartre
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Cent millions d'années et un jour (2019) de Jean-Baptiste Andrea
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La Toussaint (1994) de Pierre Bergounioux
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Pour une morale de l'ambiguïté (1947) de Simone de Beauvoir
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Un jour ce sera vide (2020) de Hugo Lindenberg
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L'Etre et le Néant (1943) de Jean-Paul Sartre
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Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761), Lettre XVI à Julie de Jean-Jacques Rousseau
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Alice (1972) de Alice Sapritch
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Le sourire des crabes de Pierre Pelot
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Interview de Sylvie Testud par Psychologies Magazine mars 2010
de Sylvie Testud
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Vernon Subutex (2015) de Virginie Despentes
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Un jour ce sera vide (2020) de Hugo Lindenberg
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Opus 1 et 2, Dieu, Shakespeare... et moi (1975) de Woody Allen
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Discours devant le Club Hamilton, le 10 avril 1899, The Strenuous Life de Franklin Delano Roosevelt
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Extérieur monde (2019) de Olivier Rolin
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De l'âme (2016) de François Cheng
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Interview Donna Tartt : « On ne connaît jamais personne », Marianne par Clara Kane, le 17/02/2014 de Donna Tartt
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La Vie sexuelle de Catherine M. (2001) de Catherine Millet
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« Les mémoires » de Joséphine Baker, recueillis par Marcel Sauvage (1949) de Joséphine Baker
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Anéantir (2022) de Michel Houellebecq
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Les Heures souterraines (2009) de Delphine de Vigan
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Mémoires du large de Eric Tabarly
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Le Gai Savoir (1887) de Friedrich Wilhelm Nietzsche
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Chien (1988) de Paul Nizon
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