Citation L air de rien
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Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème L air de rien.
50 citations
Les témoignages recueillis près de mes camarades sortis des autres camps confirment l'impression qui, dès l'abord m'avait frappée à Neuengamme. Le traitement que nous infligeaient les S.S. était la mise en oeuvre d'un plan concerté en haut lieu. Il pouvait comporter des raffinements, des embellissements, des fioritures, dus à l'initiative, aux fantaisies, aux goûts du chef de camp : le sadisme a des nuances. Le dessein général était déterminé. Avant de nous tuer ou de nous faire mourir, il fallait nous avilir. Par une double entreprise, physique et morale. L'intention ne laissait aucun doute. Elle trouvait sa source dans la haine de l'Homme.(...) Les douze mille hommes jetés à Neuengamme de tous les coins de l'Europe se trouvaient confondus, semblables, égaux, une simple chair anonyme ; rien de singulier ne subsistait en eux, sinon, cousue sur leurs loques, l'initiale de leur nation, qui permettait de séparer les compatriotes pour aggraver la solitude.
Un médecin peut dire beaucoup de choses sur une personne, rien qu'à ses cheveux. Vos cheveux ont l'air morts, Saul. J'ai vu des poupées bas de gamme chez Toys'R'Us, dont les cheveux avaient l'air bien plus sains. Vos cheveux ont l'air malades. Morts.
Pardonne-moi, Dora. Peut-être est-ce la fatigue. Des années de lutte, l'angoisse, les mouchards, le bagne... Où trouverais-je la force d'aimer ? Il me reste au moins celle de haïr. Cela vaut mieux que ne rien sentir.
Son domaine, c’était les nuages. Les longues plumes de glace des cirrus, les tours bourgeonnantes de cumulonimbus, les nippes déchiquetées des stratus, les stratocumulus qui rident le ciel comme les vaguelettes de la marée le sable des plages, les altostratus qui font des voilettes au soleil, toutes les grandes formes à la dérive ourlées de lumières, les géants cotonneux, d’où tombent pluie, neige et foudre. Ce n’était pas une tête en l’air – du moins je ne crois pas. Rien, dans ce que je sais de lui, ne le désigne comme un fantaisiste.
Si la conscience n'est comme l'a dit un penseur inhumain, qu'un éclair entre deux éternités de ténèbres, alors il n'y a rien de plus exécrable que la conscience.
Le visage amoureux est visage du profond et du clair. Il revient du lointain, de ce temps où l'enfance était chassée de nos traits, comme on renvoie dans sa mansarde une servante malhabile. Il est fait de cette pureté en nous, que rien n'entame.
Certains spectacles m'affligent encore. D'autres, non. Certaines morts. D'autres, non. J'ai l'air d'être au bord du sanglot, mais rien ne vient. Il faut que j'aille chez le régleur de larmes.
Les hommes ne contrôlent rien, ne dominent rien, ils sont tous des enfants et même des jouets, mis là pour le plaisir des femmes, un plaisir insatiable et d'autant plus souverain que les hommes croient contrôler les choses, croient dominer les femmes, alors qu'en réalité les femmes les absorbent, ruinent leur domination et dissolvent leur contrôle, pour en fin de compte prendre d'eux bien plus qu'ils ne peuvent donner. Les hommes croient en toute honnêteté que les femmes sont vulnérables, et que cette vulnérabilité, il faut soit en profiter, soit la protéger, tandis que les femmes se rient, avec tolérance et amour ou bien avec mépris, de la vulnérabilité infantile et infinie des hommes, de leur fragilité, cette friabilité si proche de la perte de contrôle permanente, cet effondrement perpétuellement menaçant, cette vacuité incarnée dans une si forte chair. C'est bien pour cela, sans aucun doute, que les femmes tuent si rarement.
Ni aimer, ni haïr, c'est la moitié de la sagesse humaine : ne rien dire et ne rien croire l'autre moitié. Mais avec quel plaisir on tourne le dos à un monde qui exige une pareille sagesse.
J'ai été beaucoup aimée, vous le savez ; j'ai souvent aimé moi-même. J'étais fort belle ; je puis le dire aujourd'hui qu'il n'en reste rien. L'amour était pour moi la vie de l'âme, comme l'air est la vie du corps. J'eusse préféré mourir plutôt que d'exister sans tendresse, sans une pensée toujours attachée à moi. Les femmes souvent prétendent n'aimer qu'une fois de toute la puissance du coeur ; il m'est souvent arrivé de chérir si violemment que je croyais impossible la fin de mes transports. Ils s'éteignaient pourtant toujours d'une façon naturelle, comme un feu où le bois manque.
Je leur dis que la fraternité est un rêve, un sentiment nuageux, inconsistant ; qu'il est contraire à l'homme de haïr un inconnu, mais qu'il lui est également contraire de l'aimer. On ne peut rien baser sur la fraternité. Sur la liberté non plus : elle est trop relative dans une société où toutes les présences se morcellent forcément l'une l'autre. Mais l'égalité est toujours pareille. La liberté et la fraternité sont des mots, tandis que l'égalité est une chose.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Le temps est un grand bien, mais de courte durée ; le passé n'est plus rien pour nous ; le présent est un éclair qui fuit avec la rapidité de la pensée, à laquelle même il échappe ; l'avenir nous reste, mais il tient si rarement ce qu'il promet !
Les petites choses n'ont l'air de rien, mais elles donnent la paix ... - Dans chaque petite chose, il y a un Ange.
Avec son air de rien, il est bon à tout.
René Goscinny, scénariste d'Astérix pendant dix-huit ans, disait : « On a l'air d'idiots qui ne savent pas ce qu'ils ont fabriqué. » Mais rien ne serait arrivé sans travail. Le succès, ce sont des heures de labeur avant tout !
L’histoire a l’air de ne servir à rien parce qu’elle sert à tout. Qu’elle est au collectif ce que la mémoire est aux individus. Si vous perdez la mémoire, vous savez ce qui arrive. L’Alzheimer historique ne vaut pas mieux que l’Alzheimer cérébral.
Les tourments de l'enfer sont implacables, vifs
Sont les feux de l'enfer ; et pourtant les vautours
S'arc-boutant contre l'air pour virer sur leur aile
Sont plus beaux que le vol plané de ces mouettes
Abandonnées au vent dans la fraicheur du jour
Plus beaux que les ventilateurs dans les asiles
Qui par leur soyeux va-et-vient
Tissent à l'espoir un destin ;
Et jamais l'espoir n'a lancé
Sa gageure aussi haut que l'illusion vitale
Qui chevauche le vol du vautour. Si la mort
Peut voler pour l'amour de voler, est-il rien
Que la vie, pour l'amour de mourir, ne pût faire ?
En politique, une vérité en chasse une autre, une certitude en balaie une seconde des dogmes anciens, il pleut un jour, on étouffe le lendemain. Rien de stable, rien de pérenne, rien de clair ni de tranché, sauf un soir de mai, le résultat de l'élection.
Les rues sont remplies de fumées d’expérience personnelle qui cherchent à remplacer l’air, je ne suis la mère, la sœur, l’amie, la bonne de personne, je suis ce que je suis, que devrais-je savoir du regard des autres femmes sur moi, qu’est-ce que c’est, que cache-t-il réellement, n’est-il pas aussi simple et beau qu’on ne le croit, quoi qu’il en soit, rien ne me ferait croire que les femmes sont à la fois elles-mêmes, dans leur humanité, leur complexité, leurs pulsions, et les loups qui dévorent leur chair, ou qu’elles sont les causes profondes et premières de leur systémique ensevelissement, en même temps, l’idée que le patriarcat serait responsable de tous leurs malheurs me semble pour le moins puérile, la nature humaine est bien plus compliquée que cela...
L'air n'est pas, comme l'espace, comme la lumière, comme le feu, un instrument de l'infini, un outil du démiurge : c'est une poussière de rien du tout qui, à force de se glisser dans nos poumons, a su se rendre indispensable.
Il n'est rien où De Gaulle n'ait été un initiateur. Il n'est rien où il n'ait vu clair. Il n'est rien où il n'ait été courageux, même si parfois les effets n'ont pas répondu à son attente.
Il est utile, quand la femme de ménage entre dans le salon avec le balai, de tenir aussi quelque chose. Ou, à défaut, d'avoir l'air occupé en ne tenant rien.
Mortels, vous êtes chair, souvenance, présage; - Vous fûtes; vous serez; vous portez tel visage: - Vous êtes tout; vous n'êtes rien, - Supports du monde et roseau que l'air brise, - Vous VIVEZ... Quelle surprise!...
Au bout de ses bras pendaient des poings massifs et tout velus de poils fauves. Une courte et grosse perruque à rouleaux faisait ressortir, par sa blancheur poudrée, la teinte cramoisie du visage carré où l'on distinguait, dans une masse de chair comme bouillie, de petits yeux vifs, un rien de nez, une toute petite bouche en cul de poule avec une moue qui semblait prête à pondre.
L'homme et la bête (1947) de Louis Martin-Chauffier
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Karoo (2012) de Steve Tesich
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Les Justes (1952) de Albert Camus
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Le météorologue (2014) de Olivier Rolin
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Du sentiment tragique de la vie (1913) de Miguel de Unamuno
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Souveraineté du vide (1985) de Christian Bobin
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Des anges mineurs (1999) de Antoine Volodine
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Les Bienveillantes (2006) de Jonathan Littell
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Maximes et Pensées de Arthur Schopenhauer
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Oeuvres posthumes, Confession d'une femme de Guy de Maupassant
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Le Feu, Journal d'une escouade (1916) de Henri Barbusse
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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Maximes, réflexions et pensées diverses de Edmé François Pierre Chauvot de Beauchêne
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Journal d'un curé de campagne (1936) de Georges Bernanos
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Journal de Jules Renard
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Entretien, Le Parisien par Adeline Fleury, Le 30 novembre 2018 de Albert Uderzo
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Pierre Nora, Le Figaro, Entretien par Vincent Tremolet de Villers – Figarovox , 5 juin 2015 de Pierre Nora
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Pour l'amour de mourir de Malcolm Lowry
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Jours de pouvoir (2013) de Bruno Le Maire
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Une somme humaine (2022) de Makenzy Orcel
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Presque rien sur presque tout (1996) de Jean d'Ormesson
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Propos secrets 2 (1980) de Roger Peyrefitte
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Une femme de ménage de Christian Oster
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La jeune Parque et le philosophe de Paul Valéry
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La Double Maîtresse de Henri de Régnier
Références de Henri de Régnier - Biographie de Henri de Régnier
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