Citation une fois que l on a
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Une Sélection de 380 citations et proverbes sur le thème une fois que l on a.
380 citations
De temps en temps, elle aperçoit un cerf-volant près de la ligne d'horizon. C'est un engin de fortune, maintes fois rapiécé, tenu par une enfant. Elle est si frêle et si menue qu'on dirait qu'elle va s'envoler cramponnée à son fil de nylon comme le Petit Prince à ses oiseaux sauvages, sur cette illustration de Saint-Exupéry que Léna aime tant.
Il était une fois un pays qui avait construit des prisons pour enfants parce qu'il n'avait pas trouvé mieux que l'empêchement, l'éloignement, la privation, la restriction, l'enfermement et un tas de choses qui n'existent qu'entre des murs pour essayer de faire de ces enfants-là des adultes honnêtes, c'est-à-dire des gens qui filent droit…
Je me rends compte à quel point la place de l'écrivain est beaucoup plus compliquée à investir pour une femme que pour un homme. En tout cas, pour moi. J’ai l’impression d’être dans une forme d’imposture même après cinq romans. C’est une place d’autorité intellectuelle que je ne me sens pas autorisée à avoir. Dans les endroits où l'on m'invite pour parler, dans les rencontres ou les colloques à l’étranger, je trouve parfois difficile de me me trouver dans la position de celle qui dit «je sais».
Il n'y a pas d'âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu'on ne fait que ça, toute sa vie. Repartir. Recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on apprenait jamais rien de l'existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même.
Premier pays de l'Histoire contemporaine à avoir aboli les armes à la main l'esclavage sur son sol, le tout jeune État avait décidé lors, pour en finir une bonne fois avec la notion ridicule de race, que les êtres humains étaient tous des nègres, foutre ! Article gravé à la baïonnette au numéro 14 de la Constitution. Aussi existe-t-il dans le vocabulaire des natifs de l'île des nègres noirs, des nègres blancs, des nègres bleus, des nègres cannelle, des nègres rouges, sous la peau ou tout court, des nègres jaunes, des nègres chinois aux yeux déchirés... Dans la foulée, ces nègres polychromes avaient décrété que tout individu persécuté à cause de son ethnie ou de sa foi peut trouver refuge sur le territoire sacré de la nation.
Il aimait écouter les locomotives qui sifflaient, les bateaux qui cornaient, les sirènes des usines qui hurlaient — tout ce tourbillon de désirs autour de lui, il en devenait lui-même vibrant de désirs. Il était jeune, n'avait ni parti pris, ni projets, n'éprouvait rien d'autre que cette dilatation en lui, c'était quelque chose de physique, comme une déchirure de tous les membres, parfois douloureuse, mais c'était, n'empêche, ce qu'il découvrait de plus intime au fond de lui-même. Assis, la nuit, dans sa chambre déserte, il guettait le gémissement des tramways sur leurs rails.
Quand on pense à une chose pour la première fois, c'est pur. Mais entre l'idée et l'acte, il y a partout des impuretés et des distractions, si bien que, pour finir, si l'action présente encore une ressemblance quelconque avec l'idée de départ, on peut s'estimer chanceux.
Si une marque d'affection peut parfois être comprise comme une offense, peut-être que le geste d'aimer n'est pas universel : il doit aussi être traduit d'une langue à l'autre, il doit être appris.
Lorsque la guerre ou la menace d'une guerre point à l'horizon, le peuple vénère le guerrier. Une fois que la tempête est passée il est oublié ou méprisé. Cela ne change jamais.
Parfois, je me disais que grandir en étant une fille, c'était apprendre à avoir peur. Pas exactement à être parano, mais à toujours rester sur ses gardes et lucide, comme quand on vérifie l'emplacement de la sortie de secours au cinéma ou à l'hôtel. Vous découvriez, avec une acuité inconnue dans l'enfance, la vulnérabilité du corps que vous habitiez, ses fortifications.
Il y a toujours une dernière fois, bien sur qu'on l'appelle, celle de trop, puisque c'est la dernière.
Parfois, quand on m'interrogeait sur un retour en politique, je répondais : Non, jamais, sauf pour être ministre de la Culture. Et c'était comme une sorte d'idéal.
À l'époque, l'idée m'est venue d'une espèce d'admiration générale pour les ados. Quoi qu'ils fassent, même si c'était des conneries, leurs parents les trouvaient géniaux. « Machinette a fait ça, c'est formidable, non ? » Tout était ainsi. Évidemment, quand on arrive à la came, à la prostitution et au hold-up, c'est moins sympa ! Mais il y avait un regard à la fois tragique, admiratif et envieux sur ces jeunes. C'est de cette ambiance qu'est née Agrippine. Comme mon livre sur les femmes enceintes, que j'ai fait à 40 ans, quand toutes mes copines étaient en cloque.
Chaque fois que je lis ce passage, je pense à mon père. En partie parce qu'il donnait l'impression d'être toujours penché sur un livre, entrain de raisonner ou d'absorber les raisonnements des autres, quand j'étais petit, je ne voyais mon père que comme une tête. Cette impression que sa tête était la plus grande partie de son corps.
J’étais aux côtés de Collins lorsque nous pénétrâmes dans le camp. Me voyant hésiter et ne plus rien faire de mon appareil, il me demanda des yeux pourquoi tandis que ses hommes s’avançaient entre les cadavres gris et parfois se signaient et se regardaient entre eux et cherchaient du regard Collins sans penser encore à enfiler un foulard contre l’odeur mais s’accroupissaient silencieux devant les mourants gris et nus et ils demeuraient là accroupis immobiles dans la lumière du soir et leurs lèvres ne bougeaient pas non plus et ils continuaient à chercher du regard Collins, leur colonel, qui ne trouvait pas un mot à leur dire n’en trouvant pas pour lui-même et soudain quelqu’un lança au-dessus du camp une fusée éclairante qui retomba en éclairant d’une même lumière rouge les morts et les vivants et personne à ce moment-là ne pensait que celui qui l’avait tirée avait perdu la tête, mais bien lancé volontairement une clameur rouge vers le ciel ou une prière et lorsqu’elle s’éteignit il y eut un silence encore plus profond .
Quoiqu'on doive aimer le prochain comme soi-même, et que parfois on l'aime à ce point, cela demeure toujours une duperie, et une duperie de soi-même, parce qu'il est impossible d'éprouver sa douleur s'il a mal à la tête ou à un doigt.
La première fois que je vis danser Joséphine, sur la piste du casino de La Rochelle, je découvris qu'elle dansait beaucoup moins comme une noctambule que comme un petit enfant. Plus précisément comme un enfant qui danserait seul, dans une demi-obscurité, pour lui-même et non pour qu'on le voie, un soir de noces, après que les adultes ont déserté la piste. Jamais peut-être je ne l'ai vue aussi belle, aussi déchirante, si légère, et comme embarrassée de cette légèreté - comme si même cette légèreté était encore trop lourde à porter - qu'elle donnait en même temps l'impression d'être près de tomber et de ne tenir à la terre que par un fil.
Pourtant, il n'y a jamais rien qui change et j'ai parfois l'impression de vivre dans une dimension parallèle où ce qui se passe ici ne traverse jamais l'océan et n'atteint jamais personne. Nous sommes seuls. D'en haut et de loin, c'est vrai que ce n'est qu'une poussière ici mais cette poussière existe, elle est quelque chose. Quelque chose avec son envers et son endroit, son soleil et son ombre, sa vérité et son mensonge. Les vies sur cette terre valent autant que les vies sur les autres terres, n'est-ce pas ?
Les sermons qu'on a imprimés de lui, restes d'une multitude immense, car jamais il ne prêcha deux fois le même, sont plutôt les esquisses d'un grand maître que des tableaux terminés.
Les personnages ne sont que des héros de papier que l'auteur te confie. Une fois qu'il a lâché son texte, ils ne lui appartiennent plus, ils évoluent selon tes idées à toi. Ils vivent d'autres aventures que tu peux imaginer...
Quand on a vu un noyé, une fois, à peine retiré de l'eau, encore couché sur la route, on n'a pas grand-chose à ajouter. Surtout quand on a compris pourquoi il y a des gens qui se noient, certains jours. Le reste ne compte pas. Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau temps, que ce soit un enfant ou un homme, ou une femme nue avec un collier de diamants, etc., cela indiffère. C'est l'espèce de décor d'un drame permanent. Mais quand on n'a pas compris, par exemple. Quand on se laisse distraire par les détails qui semblent justifier l'événement, lui donner une réalité, mais qui n'en sont que la mise en scène ; alors, il y a beaucoup à dire. Ils s'arrêtent, descendent de leurs automobiles, et les voilà qui entrent en jeu. Au lieu de voir, ils composent. Ils se lamentent. Ils prennent parti pour l'un, ou pour l'autre. Ils élucubrent et écrivent des poèmes.
Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.Si vous dites : II fait beau temps, et que vous disiez vérité, il fait donc beau temps. Voilà pas une forme de parler certaine ? Encore nous trompera-t-elle. Qu'il soit ainsi, suivons l'exemple. Si vous dites : Je mens, et que vous disiez vrai, vous mentez donc. L'art, la raison, la force de la conclusion de cette-ci sont pareilles à l'autre ; toutes fois nous voila embourbés. Je vois les philosophes Pyrrhoniens qui ne peuvent exprimer leur générale conception en aucune manière de parler; car il leur faudrait un nouveau langage. Le notre est tout formé de propositions affirmatives, qui leur sont de tout ennemies. De façon que, quand ils disent : « Je doute », on les tient incontinent à la gorge pour leur faire avouer qu'au moins ils assurent et savent cela, qu'ils doutent. [...] Cette fantaisie est plus sûrement conçue par interrogation : « Que sais-je ? » comme je la porte à la devise d'une balance.
Il y a ainsi, dans chaque petite ville, un groupe d'individus vivant aux crochets de leurs parents, feignant parfois de travailler, mais cultivant en réalité leur paresse avec une sorte de religion.
A chaque fois qu'il levait un bras, il lançait sur la mer immense des gouttes d'argent en volées, figurant, devant le ciel muet et vivant, les semailles splendides d'une moisson de bonheur.

Laetitia Colombani
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Claire Messud
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Robert Musil
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Jean Rolin
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Nathacha Appanah
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Jean le Rond d'Alembert
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Yaël Hassan
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J. M. G. Le Clézio
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Charles Baudelaire
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