Citation de Jean Paul
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Liste de citations - Jean Paul : Citations - Dictionnaire des citations et proverbes
J'avais trouvé ma religion : rien ne me parut plus important qu'un livre. La bibliothèque, j'y voyais un temple.
Les Mots - Jean-Paul Sartre
Il paraît que l’éloignement embellit.
Titan - Jean-Paul Richter
« La violence se donne toujours pour une contre-violence, c'est-à-dire pour une riposte à la violence de l'Autre. ».
- Jean-Paul Sartre
L'idée ne me vint pas qu'on pût écrire pour être lu. On écrit pour ses voisins ou pour Dieu. Je pris le parti d'écrire pour Dieu en vue de sauver mes voisins. Je voulais des obligés et non pas des lecteurs.
Les mots - Jean-Paul Sartre
Les pensées naissent par derrière moi comme un vertige, je les sens naître derrière ma tête. .. si je cède, elles vont venir la devant, entre mes yeux - et je cède toujours, la pensée grossit, grossit, et la voilà, l'immense, qui me remplit tout entier et renouvelle mon existence.
La Nausée - Jean-Paul Sartre
Ma pensée, c'est moi : voilà pourquoi je ne peux pas m'arrêter. J'existe par ce que je pense. .. et je ne peux pas m'empêcher de penser. En ce moment même - c'est affreux - si j'existe, c'est parce que j'ai horreur d'exister. C'est moi, c'est moi qui me tire du néant auquel j'aspire : la haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister, de m'enfoncer dans l'existence.
La Nausée - Jean-Paul Sartre
Je vois ma main, qui s'épanouit sur la table. Elle vit - c'est moi. Elle s'ouvre, les doigts se déploient et pointent. Elle est sur le dos. Elle me montre son ventre gras. Elle a l'air d'une bête à la renverse. Les doigts, ce sont les pattes. Je m'amuse à les faire remuer, très vite, comme les pattes d'un crabe qui est tombé sur le dos. Le crabe est mort : les pattes se recroquevillent, se ramènent sur le ventre de ma main. Je vois les ongles - la seule chose de moi qui ne vit pas. Et encore.
La Nausée - Jean-Paul Sartre
J'existe. C'est doux, si doux, si lent. Et léger : on dirait que ça tient en l'air tout seul. Ça remue. Ce sont des effleurements partout qui fondent et s'évanouissent. Tout doux, tout doux.
La Nausée - Jean-Paul Sartre
La chose, qui attendait, s'est alertée, elle a fondu sur moi, elle se coule en moi, j'en suis plein. - Ce n'est rien : la Chose, c'est moi. L'existence, libérée, dégagée, reflue sur moi. J'existe.
La Nausée écrit par Jean-Paul Sartre - Jean-Paul Sartre
On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de nous.
L'existentialisme est un humanisme - Jean-Paul Sartre
Les faillites aiment les week-ends. Et la vie est pleine de dimanches.
Le cas Sneijder - Jean-Paul Dubois
J'en conviens : un avortement n'est pas un infanticide, c'est un meurtre métaphysique. Il ajouta sérieusement : Mon pauvre Mathieu, je n'ai pas d'objections contre le meurtre métaphysique, pas plus que contre les crimes parfaits.
L'âge de raison - Jean-Paul Sartre
Un avortement n'est pas un infanticide, c'est un meurtre métaphysique.
L'âge de raison - Jean-Paul Sartre
Quand on est idiot, mieux vaut rester couché.
Les Temps modernes - Jean-Paul Sartre
T si, devant autrui, j'assume la responsabilité de mes actes - et cela, du moins, j'en suis sûr, je le fais toujours - c'est avec l'impression de payer généreusement pour un autre. Par exemple, aujourd'hui que je sais qu'il y a une guerre, je me moque de celui que je fus et qui ne sut pas la prévoir - qui la redouta sans la prévoir. Et je m'en moque parce que, prolongeant mon Moi présent dans le passé, j'ai l'impression que ce Moi présent, qui sait que la guerre éclata le 3 septembre, l'a toujours su. Ce qui lui donne une supériorité manifeste sur ce pauvre Moi égaré du 2 septembre qui en doutait encore.
Carnets de la drôle de guerre - Jean-Paul Sartre
Jamais je n'ai de remords. Non point à la façon de certaines âmes bien trempées par une solidarité si âprement voulue - malgré le temps - avec elles-mêmes qu'elles affirment indéfiniment ce qu'elles ont une fois affirmé, mais plutôt par une disposition à me « lâcher », à me regarder avec un froid mépris - au passé - sans sentir mon Moi présent engagé dans l'affaire.
Carnets de la drôle de guerre - Jean-Paul Sartre
Il me serait intolérable de penser que je suis moins intelligent, moins courageux, etc. que la veille et, chaque fois qu'on me l'a laissé entendre, c'était une blessure et un petit désarroi. Je parle donc de celui que je fus sans sympathie, presque sans effort pour le comprendre. Je l'abandonne aux rires et j'en ris. Je ne le défends que dans la mesure où je vois que ceux qui l'attaquent lui trouvent des traits communs avec moi.
Carnets de la drôle de guerre - Jean-Paul Sartre
Chaque instant de ma vie se détache de moi comme une feuille morte. Ce n'est point que je vive dans l'instant, c'est plutôt que je vis dans l'avenir. A cause de mon but, qui suppose une vie révolue pour être atteint. A cause de cette illusion tenace de progresser qui m'occupe depuis mon adolescence. De quelque Moi que l'on me parle, je pense : je suis mieux que celui-là. Me rappellerait-on une bévue de la veille, je la reconnaîtrais de bonne grâce parce que je serais persuadé de n'y plus retomber. Pour une seule raison, en somme, c'est qu'entre elle et moi il y a une certaine épaisseur de temps. Je ne crois point au progrès de l'homme ou des moeurs - ou du moins je ne m'en soucie pas - mais bien à mon progrès individuel.
Carnets de la drôle de guerre - Jean-Paul Sartre
J'ignore l'humilité et pourtant je reconnais mes fautes sans ambages parce que je n'ai aucune solidarité temporelle avec moi-même. Il y a quelque chose d'intime et de douillet dans l'humilité - de profond et de vivant en même temps - qui vient de ce que l'on vit son Moi d'hier.
Carnets de la drôle de guerre - Jean-Paul Sartre
Je me crois immortel. C'est peut-être un peu vrai. Je n'envisage pas de mourir. Mais il y a autre chose : j'ai toujours conçu mes écrits non comme des productions isolées mais comme s'organisant en une oeuvre. Et cette oeuvre tenait dans les limites d'une vie humaine. Mieux, par méfiance de la vieillesse, j'ai toujours pensé que l'essentiel en serait écrit pour mes soixante ans. Reste cet enfantillage absurde mais profond que je ne me voyais pas mourir avant soixante-dix ans. Il en résultait comme un manchon de vide séparant la fin de ma vie de ma mort. Autrement dit, pour moi, ma vie a une fin bien avant que je meure.
Carnets - Jean-Paul Sartre
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