Citations sur andr. i 4

La Phrygie Cent fois de votre sang a vu ma main rougie

Le fils d'Agamemnon vient hâter son supplice [du fils d'Hector]

Il faut vous oublier, ou plutôt vous haïr

Ah ! souvenir cruel

Hélas ! fus-je jamais si cruel que vous l'êtes

Hé quoi ! votre courroux n'a-t-il pas eu son cours ?

Sa mort avancera la fin de mes ennuis

Tant de soins, tant de pleurs, tant d'ardeurs inquiètes

Votre amour contre nous allume trop de haine

.... puis-je espérer encore Que vous accepterez un coeur qui vous adore ?

Mais il me faut tout perdre et toujours par vos coups

Aurait-elle oublié vos services passés ?

Captive, toujours triste, importune à moi-même

Et peut-être, après tout, en l'état où je suis, Sa mort avancera la fin de mes ennuis

Je vous rends votre fils et je lui sers de père

Peut-on haïr sans cesse ? et punit-on toujours ?

Non, vous n'espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs, que n'a pu conserver mon Hector !

Nos ennemis communs devraient nous réunir

Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère.... Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille

De combien de remords m'ont-ils rendu la proie !

Votre Ilion encor peut sortir de sa cendre ; Je puis, en moins de temps que les Grecs ne l'ont pris, Dans ses murs relevés couronner votre fils

Me refuserez-vous un regard moins sévère ?

Quels charmes ont pour vous des yeux infortunés Qu'à des pleurs éternels vous avez condamnés ?

Mais que vos yeux sur moi se sont bien exercés !

Leur haine pour Hector n'est pas encore éteinte