Citations sur desportes

Suis-je mort ? non, j'ay trop de sentiment, Je suis trop vif et passible au martire

L'eau qu'on arreste en est plus irritée, Et bruit plus fort plus elle est arrestée

Racontez comme en lui la sainte poesie, Rare present du ciel.... Se maintint pure et nette....

....Tu aurois peu apprendre Que les larcins d'amour veulent estre cachez

Cette jeune deesse, aussi fiere que belle, Erroit sans passion ainsi qu'il luy plaisoit, Et bien qu'innocemment mille playes faisoit

Depuis le triste point de ma fresle naissance, Et que dans le berceau, pleurant, je fus posé

Ores demy lassé je me couche sur l'herbe, Ores plus mesnager j'aide à serrer la gerbe, à faire des plongeons et les bien entasser, De crainte que le vent les fasse renverser

Maintenant sans profit on implore mercy, D'une dame cruelle esclave et tributaire

Comblé des saints desirs, si du ciel le sejour Donnoit place au regret, j'auroy regret au jour, Et voudroy....

Veiller, pleurer, jurer, s'appaiser, se fascher, Lettres, faveurs, regards, ce sont tours de jeunesse

Je ne vous laisse point, je me laisse moy-mesme : Laissant l'ame et le coeur, n'est-ce pas me laisser ?

Tant de feux, tant d'esclairs, tant de pluye et de vents, Rebatans à l'envi ma nacelle brisée

Les traits d'une jeune guerriere.... Hauts discours, divines pensées, Et mille vertus amassées Sont les sorciers qui m'ont charmé

Tant cette ame [de Rodomont] enragée, inhumaine et terrible Faisoit de tintamarre et se monstroit horrible

Leur forme idéale [des beaux pensers]

Amours, qui voletiez à l'entour de nos flames Comme gays papillons....

....avoir pour tout guide un desir temeraire, Et, comme les Titans, au ciel vouloir monter

Et m'esloignant du monde, afin de vous complaire, Je vivray dans un antre, hermite solitaire

Je dis bien qu'un cas plus mortel Lui donnoit ce nouveau martel, La mélancolie de Catin, dans Oeuvres poétiques de MELLIN DE SAINT-GELAIS, etc. Paris 1719, p. 69. Pour un mot de travers souffrir mille trespas, Quitter pour un martel et repos et repas

Qui te retient, disoy je, ainsi tard endormie ? Tu ne dois si longtemps en paresse couver ; La femme d'un vieillard matin se doit lever

[Ma lyre] Resonnant tes hautes merveilles, Quand de rien tu formas les cieux

Amour, roy des sanglots, prison cruelle et dure.... Sophiste injurieux, artisan de malice

Moy je mets simplement le plaisir en avant, Et l'heureux paradis de ceste jouissance Qui vous dust decharmer de la feinte apparance De ces ombres d'honneur qui vous vont decevant

....Une eau luisante et claire, Dont le flot tremblotant sembloit parler d'amour

Loin, loin, bien loin de moy, venin trop dangereux De ce troupeau vanteur qui tout en soy se fie !