Citations sur desportes

Ce qu'est le mouvement au ciel qui tout dispose, La lumiere au soleil, au plomb la gravité

Je crains la cruauté de vos fieres maistresses, J'ay part à vos soupirs, je gouste vos tristesses

Quand l'espoir, riant à mes yeux, De mon coeur vous trahit la porte

Ces deux beaux yeux, ma gloire et mon pouvoir, Dont l'orient mes tenebres eclaire

Car, durant mes travaux, je prendroy patience, Voire et m'honoreroy de beaucoup endurer....

Il esprouva du ciel la faveur opportune

Ils invoquent la mort.... Blasphement la fortune et les astres nuisans

Ô Seigneur, à qui je m'adresse, Ne souffre, helas ! que ma jeunesse Retombe plus en ceste erreur

Dieu des hommes perdus [Amour], sera-ce jamais fait ? Seray-je tousjours butte aux douleurs incurables ?

La mort en bien aimant est tousjours honorable

....Par son sçavoir il devançoit son age, De sa grandeur future infaillible presage

La colere indomptée et le forcenement Qui troublerent l'esprit d'un miserable amant

Ô devoir rigoureux !

D'argent il fit jonchée, et ne fut desireux, Pour tout Lien, que de gloire ouvertement acquise

Vous qui, pipez d'amour, d'erreur et de jeunesse, Adorez vainement une folle maistresse

Je suis muet, quand leur langue me poind ; Toute replique est tarie en ma bouche

....Nostre opinion seule ne nous contente, Et ce qui rend plus fort un esprit embrasé, C'est de voir que son choix de chacun est prisé

Ta parole [de Dieu] est seule asseurée : Et, quand plus n'aura de durée Du ciel l'assidu mouvement, Elle encor demeurera ferme

L'ayse enivroit mon ame, et m'estimois heureux D'estre idolatrement de vos yeux amoureux

Que je hay l'inconstance, et que j'estime fous Ceux qui chassent partout d'une queste incertaine ! Quand on n'a point d'amour, tel pourchas n'est que paine ; La seule affection, c'est ce qui le rend doux

J'estoy premier entré dans ce val miserable ; Il me semble, o Seigneur, qu'il estoit raisonnable Que, le premier de tous, j'en deslogeasse aussi

Un cyprès mortuaire

Cesse, amour, tes rigueurs, mets fin à ta poursuite ; Voy que devant ton vol je retarde ma fuite, Et retourne au chemin que j'avoy delaissé

Un clin d'oeil, un propos mon coeur viennent reprendre, Rechassent ma raison, r'enserrent mes esprits

Plustost le premier ciel perdra son mouvement, Plustost se confondra la suite universelle, Que ma foy se corrompe ou j'adore autre qu'elle