Citations sur jean de la fontaine

Ayant parlé de cette sorte, Le nouveau saint ferma sa porte

L'animal chargé d'ans, vieux cerf et de dix cors, En suppose un plus jeune et l'oblige par force à présenter aux chiens une nouvelle amorce

Le lionceau devint vrai lion ; le tocsin Sonne aussitôt sur lui ; l'alarme se promène De toutes parts....

Le régal fut petit.... Le galant, pour toute besogne, Avait un brouet clair ; il vivait chichement ; Ce brouet fut par lui servi sur une assiette

Il fut démis [de la royauté], et l'on tomba d'accord Qu'à peu de gens convient le diadème

Nos deux époux, à ce que dit l'histoire, Sans disputer n'étaient pas un moment

De te garder la foi du mariage

En ce monde il se faut l'un l'autre secourir

Gens trop heureux font toujours quelque faute

Une [huître] s'était ouverte, et, bâillant au soleil, Par un doux zéphyr réjouie....

On se voit d'un autre oeil qu'on ne voit son prochain

Amusez les rois par des songes, Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges

À demeurer chez soi l'une et l'autre s'obstine

Ce qui lui fit conclure en somme Qu'il avait à grand tort son village quitté

Deux coqs vivaient en paix ; une poule survint ; Et voilà la guerre allumée

Le vent redouble ses efforts Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts

Aurait-il [Dieu] imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ?

Le but est un coeur fier ; la bille, un pauvre amant ; La passe et les billards, c'est ce que l'on pratique Pour toucher au plus tôt l'objet de son amour

Un baudet chargé de reliques S'imagina qu'on l'adorait ; Dans ce penser il se carrait, Recevant comme siens l'encens et les cantiques

Il ne faut pas juger les gens par l'apparence

Le berger, qui par ses chansons Eût attiré des inhumaines, Crut, et crut mal, attirer des poissons

L'escarbot intercède, et dit : Princesse des oiseaux....

Le quadrupède écume, et son oeil étincelle

L'humble toit est exempt d'un tribut si funeste [les soucis de l'ambition] ; Le sage y vit en paix et méprise le reste ; Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois

... Quand aux bois Le bruit des cors, celui des voix N'a donné nul relâche à la tremblante proie