Citations sur delille

Le dogme consolant de l'immortalité

De la terre étonnée enfant prodigieux

Et ces hardis vaisseaux, flottantes citadelles, à qui les vents vaincus semblaient céder leurs ailes

Hésiode a écrit sur l'agriculture ; Démocrite, Xénophon, Aristote, Théophraste en ont traité en prose

C'est un ange en effet sous les traits d'une femme

Vide de vous et rempli de lui-même

Peut-être du Très haut rayon coéternel

Dans les champs parfumés le jeune arbuste étale De son luxe naissant la pompe végétale

Déïphobe soudain frappa ses yeux surpris, De la race des rois misérable débris

Ou ce beau peuplier de qui l'énorme tronc, Lorsque de cent hivers il a bravé l'affront, Se festonnant de noeuds d'où sort un vert feuillage, Semble orné par le temps et rajeuni par l'âge

[Un oiseau qui] Rase tantôt la rive et tantôt les prairies

Mais pour lui rien n'émeut son âme appesantie ; N'en soyez pas surpris, il est né fatigué

Jours inglorieux

Comparez.... Le corbeau qui croasse au brillant rossignol

L'aurore matinale Vient frapper de ses feux la couche nuptiale

L'éléphant, pour venger sa grossière structure, De la raison sublime obtint quelques rayons

L'Olympe en retentit, et les monts lui répondent

Vos parcs sont séparés, et vos coeurs ne sont qu'un

Le sang de Dardanus vient retrouver sa source

Et, le prisme à la main, l'audacieux Newton Des diverses couleurs distingua chaque ton

....Ces monstres des mers dont la puissante haleine Avec un bruit horrible élance en gerbes d'eaux L'océan revomi par leurs larges naseaux

Et mieux que leur foyer, de leurs jeunes amours Le doux ressouvenir réchauffe leurs vieux jours

Et boive avec plaisir dans des crânes sanglants

Vieux récits qui, charmant la foule émerveillée, Des crédules hameaux abrègent la veillée

Ailleurs, par deux rivaux la raquette empaumée, Attend, reçoit, renvoie une balle emplumée