Citations sur delille

Ces doux ressouvenirs et ces tendres pensées, Par qui le coeur jouit des voluptés passées

L'homme indiscret, par un défaut contraire, Prend plaisir à tout révéler

Jadis, quand de la scène il imagina l'art, Thespis, dit-on, créa le dialogue ; Mais l'inventeur du monologue Fut probablement un bavard

Jadis, quand je traçai les lois du paysage, De notre aimable fablier [la Fontaine] Empruntant le simple langage....

Parmi les traits, les chars et les rênes pendantes, Les vases renversés et les vins répandus, Les soldats au hasard sommeillaient étendus

Et quel miel, ô Virgile, est plus doux que tes vers ?

Il [le vent] frappe, élève, abaisse et tourmente les ondes

Habile à soulever le crédule vulgaire

Heureux donc qui jouit d'un bois formé par l'âge ! Mais plus heureux celui qui créa son bocage, Ces arbres, dont le temps prépare la beauté ! Il dit comme Cyrus : c'est moi qui les plantai

Sur lui pèse d'en haut une invisible main

Et des pampres touffus le luxe infructueux

Et qu'enfin tout ce bois, éprouvé par les feux, Se durcisse à loisir sur ton foyer fumeux

Dans le vague des airs leurs clameurs se confondent

Tout le fort des combats pèse aujourd'hui sur moi

Quand tout rit de bonheur, d'espérance et d'amour

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Le Scorpion brûlant déjà loin d'Érigone S'écarte avec respect, et fait place à ton trône [d'Auguste]

Et, d'une infâme croix souffrant l'ignominie, Doit la mort aux ingrats qui lui devront la vie

Les mets demi-rongés, et son odeur impure [de la harpie]

Voyez là-haut les bois dont la muette horreur Aujourd'hui même encore inspire la terreur

Là des rocs décharnés, vieux ossements du monde....

Là courent à la ronde et les propos joyeux Et la vieille romance et les aimables jeux

D'un trésor enfoui receleur odieux

Deshoulières m'endort aux chants des pastoureaux

Sa nef avait franchi les colonnes d'Alcide