Citations sur delille

L'homme indiscret, par un défaut contraire, Prend plaisir à tout révéler

Leurs légers vêtements brillent de pourpre et d'or

Le discoureur aimable est ce mortel charmant Qui, poli sans fadeur, confiant sans audace, Répond avec justesse, interrompt avec grâce

....Ces monstres des mers dont la puissante haleine Avec un bruit horrible élance en gerbes d'eaux L'océan revomi par leurs larges naseaux

Jusqu'à l'heure où l'aurore humide de rosée....

Et dans le même jour, et dans les mêmes lieux, Où des scènes de sang avaient frappé les yeux, Le bal était ouvert et le plaisir barbare Passait des cris de mort aux sons de la guitare

Quoi ! ni leurs murs croulants n'ont pu les écraser, Ni leurs remparts en feu n'ont pu les embraser !

D'autres touchent la lyre ; à leur tête est Orphée

Et des corps enterrés dans leur couche profonde, Le tombeau le ramène au vieux berceau du monde

Il pense déjà voir les flammes triomphantes Embraser leurs drapeaux et consumer leurs tentes

Le coeur vole au plaisir que l'instant a produit, Et cherche à retenir le plaisir qui s'enfuit

Un nuage éclatant d'or, de pourpre et d'azur

Ce fruit séditieux [le fruit défendu] Qui le séduit [Adam] bien moins qu'un regard de ses yeux [d'ève]

Ils [Romulus et Rémus] sucent sans effroi leur nourrice sauvage [une louve]

Quatre cerceulles

On relit tout Racine, on choisit dans Voltaire

Une laie aux poils blancs, trente enfants blancs comme elle, Vont s'offrir à tes yeux

L'or flottant des moissons, et le vert des feuillages, Et le changeant émail qui peint les coquillages

Voyez cet arbre aux cieux monter avec audace ; Son feuillage est peuplé d'harmonieux oiseaux ; Ses fleurs parfument l'air, ses ondoyants rameaux Amusent les zéphirs ; mais sa base profonde Attache sa racine aux fondements du monde ; Telle est la poésie....

Un essaim frémissant.... Hurle son chant barbare aux monts hyperborées

Ailleurs, par deux rivaux la raquette empaumée, Attend, reçoit, renvoie une balle emplumée

Elle offre, en détournant sa tête éblouissante, D'un cou semé de lis la beauté ravissante

Là courent à la ronde et les propos joyeux Et la vieille romance et les aimables jeux

Devant le vestibule, aux portes des enfers, Habitent les soucis et les regrets amers, Et des remords rongeurs l'escorte vengeresse....

Le charme des détails, les beautés de l'ensemble