Citations sur delille

Mais sur d'heureux contours glissant avec mollesse, D'une courbe facile elle aime la souplesse

À ces mots, sur sa couche imprimant son visage

[Ce jardin des plantes] Où s'exilent pour nous de leurs terres natales Des règnes différents les familles royales, Le tigre, le lion, le cèdre aux longs rameaux, Et l'énorme éléphant....

Atinas même fuit, et de ses vétérans Un tumulte confus désordonne les rangs

Le Tibre, dont le ciel favorise la course

Vous mentirez pour moi, je rougirai pour vous

C'est lui [un démon] qui, le premier déguisant sa malice, D'un semblant de vertu sut habiller le vice

D'un trésor enfoui receleur odieux

Tantôt, aigre et criard, parle en maître irrité

Sur la croupe du mont ses mains allaient chercher L'eau qui tombait des cieux dans le creux du rocher

Un nuage éclatant d'or, de pourpre et d'azur

Le Batave à son tour par un art courageux Sut changer en jardins son sol marécageux

Un long poil tacheté sur son dos étendu, Jadis d'un léopard la superbe parure...

Au lieu d'être piquant, souvent on est bizarre

La nymphe était si belle, et son amant si tendre

Dis quel art a des cieux courbé l'immense voûte

Le coeur voudrait toujours ennoblir ce qu'il aime

[Dans l'émigration] Le marquis sémillant au comptoir est tranquille ; Plus d'un jeune guerrier tient le rabot d'Emile

L'avenir du présent se venge quelquefois

Et portant à son bec son modeste butin, De son nid babillard revient calmer la faim

Et des plis écaillés qu'avec force il déploie, Saisit, étreint, étouffe et dévore sa proie

De ses naseaux brûlants il [le cheval] respire la guerre

Et de nos bataillons Les ossements épars ont blanchi les sillons

Et des brûlants débris du globe tourmenté, Le désordre enfantant la régularité

Écoutez du pigeon épris de sa maîtresse Le doux roucoulement exprimer sa tendresse