Citations sur jean racine

Pensez-vous être saint et juste impunément ?

Je méditais ma fuite aux terres étrangères

Chacune avait sa brigue et de puissants suffrages

Et tout ce vain amas de superstitions Qui ferment votre temple aux autres nations

Et peut-être, après tout, en l'état où je suis

Poursuis, Néron ; avec de tels ministres Par des faits glorieux tu te vas signaler ; Poursuis ; tu n'as pas fait ce pas pour reculer

J'ignore si de Dieu l'ange se dévoilant Est venu lui montrer un glaive étincelant

Ses périls, ses respects et surtout vos appas, Tout cela de son coeur ne vous répond-il pas ?

À l'injuste Athalie ils se sont tous vendus

Après t'être couvert de leur sang et du mien, Tu te verras forcé de répandre le tien

Pendant que votre main, sur eux appesantie, à leurs persécuteurs les livrait sans secours

Ô bienheureux mille fois L'enfant que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend sa voix, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même !

Tout cela part d'un coeur toujours maître de soi

Pour le sang de nos rois vous savez son amour

Mes larmes par avance avaient su la toucher

Et sans doute elle attend le moment favorable Pour disparaître aux yeux d'une cour qui l'accable

Et la triste Italie, encor toute fumante Des feux qu'a rallumés sa liberté mourante

Faible, et qui s'irritait contre un trépas si lent

J'attendais que, le temple en cendres consumé, Elle vînt m'affranchir d'une importune vie

De la Grèce déjà vous vous rendez l'arbitre

Doutez-vous d'une paix dont je fais mon ouvrage ?

Une esclave attachée à ses seuls intérêts.... Qui m'offre ou son hymen ou la mort infaillible

Croirai-je qu'un mortel, avant sa dernière heure, Peut pénétrer des morts la profonde demeure ?

J'attends avec la paix son coeur de votre main

Une loi moins sévère Mit Claude dans mon lit et Rome à mes genoux