Citations sur rÉgnier

On m'a dit Que contre les clinquants le roi fait un édit

On verroit Les poëtes plus espois que mouches en vendanges

Et vous, chers entretiens, qui me sembliez si doux

Depuis les plus chétifs jusques aux plus fendants

Leur visage reluit de céruse et de peautre

Aussi rien n'est parti si bien par la nature, Que le sens, car chacun en a sa fourniture

La fameuse Macette, à la cour si connue

Me rendant moins content, me rend plus empêché

Au moins, avant la mort, dis où le mal te touche

De ses mains à vaincre expertes Étouffant le serpent trompeur

Je crois qu'à mon avis tout le monde radote

Non, non, faites l'amour, et vendez aux amants Vos accueils....

Dents.... Qui, durant qu'il fait vent, branlent sans qu'on les touche

Il n'y faut plus songer ; c'est se paître de vent

Je sonde ma portée et me tâte le pouls

Moi qui n'ai ni l'esprit, ni l'haleine assez forte, Pour te suivre de près

Ainsi sur chaque auteur il trouve de quoi mordre

[Un homme déguenillé qui a] Ses grègues aux genoux, au coude son pourpoint

Et criblant mes raisons pour en faire un bon choix

Voulant cacher ma honte et sa colère, Elle couvrit son front d'une meilleure chère

N'est pas de ces oiseaux qu'on prend à la pantière

Que Diogène aussi fut un fou de tout point....

Ils attifent leurs mots, enjolivent leur phrase

Ils veulent déterrer les Grecs du monument, Les Latins, les Hébreux et toute l'antiquaille, Et leur dire en leur nez qu'ils n'ont rien fait qui vaille

Et voyant que le chien n'aboyait point la nuit, Que les verrous graissés ne faisaient aucun bruit