Citations sur bÉrang.

Par la fortune Athènes détrônée Maudit Philippe et douta de ses dieux

Maint vieux parent me répète Que je mange ce que j'ai

....Il faut au ministère Des gens qui parlent toujours, Et hurlent pour faire taire Ceux qui font de bons discours

Braque tes lunettes, vieux sire [Jupiter s'apprêtant à lancer son foudre], Sur le front couronné par nous.... De la candeur c'est le sourire, De la bonté c'est l'oeil si doux ; Jupin ne mettrait-il en poudre Qu'une couronne de bluets ?

En champagne, en Bourgogne, Les coteaux sont grêlés

Sur les coussins où la douleur l'enchaîne, Quel mal, dis-tu, vous fait ce roi des rois ?

Du dîner j'aime fort la cloche, Mais on la sonne en peu d'endroits

Brennus disait aux bons Gaulois : Célébrez un triomphe insigne ; Les champs de Rome ont payé mes exploits, Et j'en rapporte un cep de vigne

Reine des flots, sur ta barque rapide Vogue en chantant, au bruit des longs échos ; Les vents sont doux, l'onde est calme et limpide ; Le ciel sourit : vogue, reine des flots

L'humanité manque de saints apôtres Qui leur aient dit : enfants, suivez sa loi ; Aimer, aimer, c'est être utile à soi ; Se faire aimer, c'est être utile aux autres

Du romantisme jeune appui, Descends de tes nuages

De l'univers observant la machine

Et d'une main que la balle a meurtrie, [Il] Berce en riant deux petits fils jumeaux

À moins de douze couplets, Au diable une chansonnette

Vierge défunte, une soeur grise Aux portes des cieux rencontra Une beauté leste et bien mise

Je sais fort bien que sur moi l'on babille, Que soi-disant J'ai le ton trop plaisant

Seul il [le drapeau tricolore] peut voiler nos malheurs ; Déployons-le sur la frontière

En refaisant des noeuds à ses lanières, Il [Grippeminaud] me poursuit encor d'un oeil sournois

À Madrid si j'ai vendu cher, Et cher à Moscou même, J'ai donné gratis à Pantin

Oh ! qu'ils sont loin ces jours si regrettés ! J'échangerais ce qu'il me reste à vivre Contre un des mois qu'ici Dieu m'a comptés

D'un lutin c'est tout l'esprit, C'est un coeur de tourterelle

Dans le satin de ce boudoir, Vous souriez à mille glaces

Deux saisons règlent toutes choses, Pour qui sait vivre en s'amusant : Au printemps nous devons les roses, à l'automne un jus bienfaisant

Ces égrillards iraient d'humeur bouffonne Pincer au lit le diable et ses suppôts

Nos défenseurs se pressaient sur vos pas ; Les fleurs pleuvaient, et des vierges pudiques Mêlaient leurs chants à l'hymne des combats