Citations sur bÉrang.

Au mois de mai j'ai vu Rosette, Et mon coeur a subi ses lois

D'un laidron je deviens l'époux, Priant qu'il ne soit que volage

Chez nos descendants on n'aura.... Pas même un aimable vaurien

De fleurs j'ai garni sa mandille [de Béranger] ; Pauvres pécheurs, priez pour moi !

Sur une onde tranquille, Voguant soir et matin, Ma nacelle est docile Au souffle du destin

....Imprégné des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant

Que tout chantre Boive à plein ventre

Mais aux buveurs sous la tonnelle Il dit : songez bien qu'ici-bas, Même quand la vendange est belle, Le pauvre ne vendange pas

Au salon ou sur la pelouse, Laure, jamais ne m'agacez

J'ai placé deux de mes frères, Mes trois fils ont de l'emploi

Si ton ardeur est extrême, Même ardeur vient me brûler

Ô vieux Denys, je me ris de ton glaive ; Je bois, je chante et je siffle tes vers

Pour l'étouffer [la liberté] en vain la tyrannie Fait signe au nord de déborder sur nous

M. Judas .... soutient avec chaleur Qu'il n'a joué qu'un seul rôle Et n'a pris qu'une couleur

Au poids de nos fers il [l'amour] ajoute, Elle [l'amitié] nous aide à les porter

À quatorze ans dans les déserts Je vous portais la goutte

Pauvres fous, battons la campagne ; Que nos grelots tintent soudain

De l'homme inculte il [l'esprit de poésie] adoucit la vie, Et sous le dais montre au doigt les tyrans

Que lui-même [le juge] il chante après boire, La liberté, la gloire, et caetera

En champagne, en Bourgogne, Les coteaux sont grêlés

Que de cristaux, de bronzes, de colonnes, Tributs de l'amour à l'amour

Tout y retrace mon enfance, Oui tout jusqu'à ces feux follets

Pour goûter à point chaque mets, à table ne causez jamais

Mangeons gaîment l'argent de mon tombeau

Brennus disait aux bons Gaulois : Célébrez un triomphe insigne ; Les champs de Rome ont payé mes exploits, Et j'en rapporte un cep de vigne