Citations sur bÉrang.

Ce n'est point aux chansonniers Que la gloire en impose

Oui, d'abord vivant de nos miettes, Il [l'homme] prit de nous [singes] l'art des cueillettes

Partout la Providence Veut en nous protégeant Niveler l'abondance, Éparpiller l'argent

Nos fils bien gros, Bien dispos, Naîtront parmi les pots, Le front taché de lie

Combien le feu tient douce compagnie Au prisonnier, dans les longs soirs d'hiver !

Sur un trône l'ennui se carre, Fier d'être encensé par des sots

Pour qui s'épuise à travailler, La mort est un doux oreiller

Un homme enfin sort de nos rangs ; Il dit : je suis le dieu du monde. L'on voit soudain les rois errants Conjurer sa foudre qui gronde

Ces jours sont loin, poursuit-elle [la fée], où ton âme comme un clavier modulait tous les airs

Soudain la terre entend des voix nouvelles, Maint peuple errant s'arrête émerveillé

Chanter, ou je m'abuse, Est ma tâche ici-bas ; Tous ceux qu'ainsi j'amuse, Ne m'aimeront-ils pas ? Quand un cercle m'enchante, Quand le vin divertit, Le bon Dieu me dit : chante, Chante, pauvre petit

Quel est sur moi le froid qui tombe ? C'est le froid du soir de mes jours ; Promettez un rêve à ma tombe ; Muses, restez ; restez, amours

Pigeons, vous que la muse antique Attelait au char des amours, Où volez-vous ? Las ! en Belgique Des rentes vous portez le cours

Mon fils le baron, Quoiqu'un peu poltron, Veut avoir des croix ; Il en aura trois

Chut ! me dit-on, c'est un vrai sage, Qui dans les cours a fait naufrage

Cet asile Où tant de fois le vaudeville A renouvelé ses grelots

T'ai-je imprégné [mon habit] des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant ?

Malheureusement je n'ai pas l'amour des sinécures....

Lisette, dont l'empire S'étend jusqu'à mon vin, J'éprouve le martyre D'en demander en vain

Lorsque la fortune à sa roue Attache mille ambitieux

Elle entendit une foule idolâtre La poursuivre de ses bravos

Ma filleule, où diable a-t-on pris Le pauvre parrain qu'on vous donne ?

Rien qu'à voir mousser le champagne

Bonheur étrange ! Je bois et mange Sans un sou comptant

Souvent ce lâche effronté Porte l'habit militaire Avec la croix au côté