Citations sur bÉrang.

L'espérance aux ailes brillantes Sur vous se plaît à voltiger ; De combien de formes riantes Vous dote son prisme léger !

Mais ces hivers ont eu leurs jours de fête ; Tout ne fut pas aquilons et frimas

Je vous revois, et le temps trop rapide Ternit ces yeux où riaient les amours

Sa voix rauque [du petit homme rouge] en chantant présage Au château grand remue-ménage

Pigeons, vous que la muse antique Attelait au char des amours, Où volez-vous ? Las ! en Belgique Des rentes vous portez le cours

Encore une étoile qui file, Qui file, file et disparaît

À moins de douze couplets, Au diable une chansonnette

Il était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire, Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire

Le vois-tu bien [le bonheur] là-bas, là-bas, Là-bas, là-bas, c'est en Asie ? Roi, pour sceptre il porte un damas Dont il use à sa fantaisie

Tous, dégalonnant leurs costumes, Vont au nouveau chef de l'État De l'aigle mort vendre les plumes

Un chambellan.... Enrichit mon amour De ce jonc qui scintille

Je l'avais, dès la veille, Fait fuir de ton boudoir

Le ciel nous dote D'une marotte Tour à tour grave et quinteuse et falote

L'aveu que ma bouche octroya Mit les droits de l'homme à quia

Un gourmand dans son assiette Fond le bien de ses aïeux

Entre ces tilleuls sans feuillage, Nous regarder comblait nos jours

À Madrid si j'ai vendu cher, Et cher à Moscou même, J'ai donné gratis à Pantin

La décence même y babille, Et par la gaîté qui prend feu, Se laisse coudoyer un peu

Ainsi toujours il prend l'heure qui sonne Pour un signal de son beffroi

Pour recoudre à fond mes goussets, J'aurais dû prendre à son décès Les aiguilles de mon grand-père [un tailleur]

Le vin s'aigrit dans mon gosier Chez un traiteur maussade

Heureux villageois, dansons ; Sautez, fillettes Et garçons

L'État n'a point dépéri, Je reviens gras et fleuri

Achille était poétique, Mais morbleu nous l'effaçons

C'est le vent, me dites-vous, Qui fait crier la serrure