Citations sur bÉrang.

Près de la borne où chaque État commence, Aucun épi n'est pur de sang humain

L'un veut guider le corbillard, Et l'autre d'un ton nasillard Me psalmodie une prière

Moi qui suis né d'un vieux sang régicide, Je fais l'aumône au dernier de nos rois

Croyez-moi, beautés monarchiques, Le mot vertu dans vos caquets, Ressemble aux grands noms historiques, Que devant vous crie un laquais

Je suis un sou de bon aloi, Mais en secret argentez-moi, Et me voilà fausse monnaie

Je gémis d'être seulette, En prison sous le verrou

Ce diable habillé d'écarlate, Bossu, louche et roux

Aux maîtres de cérémonies Plaise ordonner que, dès demain, Entrent sans laisse aux Tuileries Les chiens du faubourg St-Germain

Ma bonne fée, au seuil du pauvre barde, Oui, vous sonnez la retraite à propos ; Pour compagnon, bientôt, dans ma mansarde, J'aurai l'oubli, père et fils du repos

Vous que j'appris à pleurer sur la France, Dites surtout aux fils des nouveaux preux Que j'ai chanté la gloire et l'espérance Pour consoler mon pays malheureux

Jeté sur cette boule, Laid, chétif et souffrant, Étouffé dans la foule, Faute d'être assez grand

Il m'embrasse au jour de l'an, Il me fête à la Saint-Jean

Chers enfants, chantez, dansez, Votre âge Échappe à l'orage

Messieurs, l'homme fut en tout temps Le singe des orang-outangs

Elle revint longtemps après ; J'étais à chanter sous la treille

Sur un ruisseau rapide, Vers la France entraîné, Il s'assied l'oeil humide Et le front incliné

Que lui-même [le juge] il chante après boire, La liberté, la gloire, et caetera

Allons, chasseur, vite en campagne, Du cor n'entends-tu pas le son ?

Sur une onde tranquille Voguant soir et matin, Ma nacelle est docile Au souffle du destin

Ah ! préférez à leur audace [de Voltaire et des siens] L'esprit d'un frère coupe-choux

Et va ton train, Gai boute-en-train

Faire un doux emploi de son être, Mes amis, ce n'est pas vieillir

Ton oeil ne peut se détacher Du vieux coq de ton vieux clocher

Sous ses haillons où s'engouffre la bise, C'est du pain qu'elle attend de nous

Que de géants là-bas je vois paraître ! Vieux ou nouveaux, tous nobles à cordons !