Citations sur bÉrang.

Je vous revois ; et le temps, trop rapide, Ternit ces yeux où riaient les Amours

Des distances l'amour peut rire, L'amitié n'en supporte point

Cet asile Où tant de fois le vaudeville A renouvelé ses grelots

Vivandière du régiment, C'est Catin qu'on me nomme ; Je vends, je donne et bois gaîment Mon vin et mon rogomme ; J'ai le pied leste et l'oeil mutin, Tintin, tintin, tintin, r'lin tintin

Mon fils le baron, Quoique un peu poltron, Veut avoir des croix ; Il en aura trois ; Chapeau bas, chapeau bas ! Gloire au marquis de Carabas !

Le char de l'opulence M'éclabousse en passant

Il est, Sophie, un monstre à l'oeil perfide [la police] Qui de Venise ensanglanta les lois

L'amour, l'amitié, le vin Vont égayer ce festin ; Nargue de toute étiquette

Manger rentes et capitaux, Serait doux, je l'espère

Du romantisme jeune appui, Descends de tes nuages

Autour de moi, sous l'ombrage, Accourez vous délasser

Le plus grave ordonne à l'instant Vingt galoubets pour mon escorte

Un ministre veut m'enrichir, Sans que l'honneur ait à gauchir

Je fus bercé par tes faiseurs De vers, de chansons, de poëmes ; Ils sont, comme les confiseurs, Partisans de tous les baptêmes

Soleil si doux au déclin de l'automne....

Il [un génie qui anime et transforme la braise du feu du prisonnier] me fait voir, sur la braise animée, Des bois, des mers, un monde en peu d'instants

D'un lutin c'est tout l'esprit, C'est un coeur de tourterelle

Moi captif à la fleur de l'âge Dans ce vieux fort inhabité

Le vin s'aigrit dans mon gosier Chez un traiteur maussade

Pierrots et paillasses Charment sur les places Le peuple ébahi

Aux maîtres de cérémonies Plaise ordonner que, dès demain, Entrent sans laisse aux Tuileries Les chiens du faubourg St-Germain

La liberté, nourrice du génie, Voit les beaux arts pleurer sur son cercueil

Quel est sur moi le froid qui tombe ? C'est le froid du soir de mes jours

Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits charmants qui m'auront inspiré, Des doux récits les jeunes gens avides Diront : quel fut cet ami tant pleuré ?

Vos pieds dans le satin N'osent fouler l'herbette