Citations sur corneille

Je ris d'un désespoir qui n'a que des paroles

Et, moi, que tes désirs avaient tant souhaitée

Plaignez-vous, haïssez, mais ne vous donnez pas, Demeurez en état d'être toujours ma femme

[Apprends que l'amour est] Courageux et surtout hors de cette faiblesse, Qui force à se chercher et pour soi s'intéresse

Il fût venu lui-même avec moi vous chercher, Si ma dextérité n'eût su l'en empêcher

Le mien [coeur] savait vous rendre une ardeur mutuelle

Les mystères du coeur sont souvent si cachés Que les plus clairvoyants y sont bien empêchés

Et moi, sans compliment qui vous farde mon coeur, Je vous offre et demande une amitié de soeur

La conjuration s'en allait dissipée

Nous autres asservis à nos lâches envies, Sur des biens passagers nous occupons nos vies

Songez que dans ma main j'ai le pouvoir suprême, Qu'entre Othon et Pison mon suffrage incertain, Suivant qu'il penchera, va faire un souverain

J'ai souhaité l'empire, et j'y suis parvenu ; Mais, en le souhaitant, je ne l'ai pas connu

Quoi, tu lis les romans? Je puis bien lire Astrée, Je suis de son village, et j'ai de bons garants Qu'elle et son Céladon étaient de mes parents

Allons briser ces dieux de pierre et de métal

Tant qu'ils ne sont qu'amants, nous sommes souveraines, Et jusqu'à la conquête ils nous traitent de reines ; Mais après l'hyménée ils sont rois à leur tour

Tout le mien [mon esprit] s'attachait aux périls de la paix

Honteux attachements de la chair et du monde

Nous saluons Créon, dont la bénignité Nous promet contre Acaste un lieu de sûreté

Depuis plus de six ans, il ne s'est fait combat Qui ne m'ait bien acquis ce grand nom de soldat

Ce que peut le caprice, osez-le par raison

....Ce n'est pas, seigneur, ce qui me tient en peine

On y voit tour à tour la paix et les combats ; On y voit l'amertume enfanter les appas

Vous en aviez déjà sa parole pour gage

Le mal qui s'évapore en devient plus léger

Allons fouler aux pieds ce foudre ridicule